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Le Yoga a-t-il perdu la tête ? – Jacques Castermane

Voici une réflexion de Jacques Castermane, en écho à un « dossier » de Télérama de juillet 2023 : (0)

« Le Yoga a-t-il perdu la tête ? »

« Yoga, Tai-Chi-Chuan, Zen, Kyudo, Kendo, Chado, Shodo, Aïkido … ! 1

Tout cela est discuté, ressassé, faussé surtout en présentant ces différentes voies de la sagesse comme accessibles et assimilables par la pensée. Aussi bien, ce qui ne peut se révéler que par la pratique d’un exercice devient un objet de réflexion théorique et d’études scientifiques exigeant des mesures quantitatives effectuées, depuis peu, par des spécialistes dans le domaine des neurosciences.2

Bouddha, Patañjali, Tchouang-Tseu, Dôgen et autres piliers de la sagesse n’ont vraiment pas eu de chance. À leur époque il n’était pas possible de vérifier leurs dires en les soumettant à l’IRM, au scanner, à l’électroencéphalogramme.

Yoga … Zen … Tai-Chi-Chuan … on se grise de formules abstraites et de grandes théories sans soupçonner combien des expériences qualitatives très concrètes et accessibles à tout être humain peuvent transformer notre manière d’être.3

Zen, Yoga, Taï-chi-Chuan, Chado, Shodo, Aïkido sont des voies de sagesse menacées par l’intérêt mal compris qui fait courir vers elles. Apparemment différentes, elles ont en définitive, le même but : la découverte par l’homme lui-même de sa vraie nature et de sa vraie destinée.4

Ce projet spirituel, lorsqu’il aborde les côtes occidentales, est le plus souvent réduit à ce qu’on appelle le développement personnel et prend place dans le marché du bien-être. Un marché très lucratif comme le rapporte pertinemment la journaliste Marion Rousset dans un dossier qui fait la première page de Télérama sous le titre : LE YOGA A-T-IL PERDU LA TÊTE ?5

6

Yoga, Tai-Chi, ainsi que les disciplines artistiques, artisanales et martiales propres à la tradition japonaise sont des pratiques corporelles. On ne pratique pas zazen en prenant appui sur le mental, la pensée, le raisonnement. Lorsque les chemins de la sagesse sont dévoyés sur les routes du savoir, ils perdent leur substance essentielle et leur projet qui n’est autre que la transformation de la personne qui les pratique.

Il importe lorsqu’un emprunte les voies de la sagesse d’engager ce que Graf Dürckheim désigne comme étant : LE CORPS QUE NOUS SOMMES (« Leib » dans la langue allemande).7


Plutôt que de rassembler des textes sanscrits, chinois ou japonais qui donneraient l’impression de vouloir opposer l’esprit occidental et l’esprit oriental, voici quelques anecdotes qui valent davantage que les grandes théories8 :

1 Maurice Béjart, danseur et chorégraphe, raconte ce qu’il a vécu à l’occasion d’un voyage en Inde, dans les années 1950. Il est présenté à un maître de Yoga authentique qui lui pose une question embarrassante : « Quelle est votre danse ? ». (Sous-entendu, quel exercice pratiquez-vous pour nourrir votre quête spirituelle ?)

Maurice Béjart atteste que depuis ce jour et d’une manière définitive, les exercices de la barre ne furent plus pour lui liés à un style, à une certaine forme de danse. Désormais il voyait cet exercice fondamental comme étant un rituel qui a pour sens la transformation de toute personne qui consacre sa vie à la danse, à toute forme de danse.9

La gamme est dans le domaine de la musique ce que la barre est dans le domaine de la danse.

2 — Dans les années 1950, Graf Dürckheim est en contact avec le pianiste roumain Dinu Lipatti. Le vieux sage de la Forêt Noire raconte : « Pendant une année entière, il a renoncé aux contrats qui l’amenaient à jouer dans le monde entier, afin de consacrer du temps à ce seul exercice : la gamme ! Il me disait, qu’au cours de cette année consacrée à cet exercice fondamental, il avait acquis un toucher duquel émanait un son d’une qualité imprédictible. Je me suis permis de lui dire qu’il me semblait que l’accès à ce toucher n’est pas le fruit de ce qu’on appelle la technique mais l’expression et le témoignage d’un homme — transformé par la technique —.»

3 — Graf Dürckheim raconte :

Kyoto 1941. Un ami japonais avait organisé pour moi une rencontre avec le maître Hayashi, abbé d’un monastère Zen. Quand l’heure fut venue de se quitter, le maître me dit « Je voudrais vous offrir quelque chose. Une peinture. »10

Avec placidité et une grande prodigalité de gestes, comme s’il disposait d’un temps infini — et un maître a toujours infiniment de temps intérieur — l’abbé commença à préparer lui-même son encre. Sa main ne cessait d’aller et venir, jusqu’à ce que l’eau fut enfin devenue noire. Je m’étonnais que le maître fisse lui-même ce travail et demandai pourquoi on ne le déchargeait pas de cette tâche. Sa réponse en dit long : « Par le paisible mouvement de va-et-vient de la main, on devient soi-même tout à fait calme. Tout devient silence. » 11

Il fut enfin prêt. Assis sur les talons, le front serein, les épaules relâchées, le buste droit et détendu, animé par ce tonus vivant qui caractérise une personne centrée en son centre vital (Hara), d’un geste inimitable, à la fois calme et fluide, le maître saisit le pinceau et, me donnant l’impression qu’il était vraiment lui-même, sans être encombré par la crainte d’un éventuel échec ni la volonté impérieuse de réussir, il peignit la déesse Kannon, déesse de la compassion. C’est pour moi un moment inoubliable.12

Lorsque le maître Hayashi me remit la feuille, je le remerciai avec cette question : « Comment fait-on pour devenir un maître ? » Il me répondit avec un sourire malicieux « Simplement, laisser sortir le maître qui est en soi. Oui — Simplement, laisser sortir … ».13


Ce que nous pouvons déduire de ces trois témoignages qui concernent des arts de natures différentes, ce sont l’unité et la conformité des exigences des maîtres de l’exercice, de la technique.

Parmi celles-ci :

— La non participation du mental, de l’usage de la pensée, de la conscience qui objective.14

— La manière d’être en tant que corps ! Par exemple, s’asseoir le buste droit et détendu, le front serein, les épaules relâchées ; laissant le corps vivant dans sa globalité et son unité être animé par le souffle qui de lui-même va et vient. Il s’agit en tant que personne d’être centré en son juste milieu, son centre vital, HARA.15

— Une pratique sans but. Laisser l’exercice nous diriger et non l’inverse, jusqu’à se sentir libéré du désir de réussir qui s’accompagne de la crainte de l’échec.

— Le renouvellement de gestes simples et fondamentaux (comme le va-et-vient de la main, la reprise des quelques notes qui composent la gamme). Passage de l’esprit d’acquisition ou de performance à l’esprit de création.

— Le rythme qui donne vie au geste. Là où est le vivant est le rythme, là où est le rythme est le vivant.

— Le fait que l’action – la beauté des gestes et leur aboutissement – soit l’expression et le témoignage de la transformation de la personne en chemin.

Les personnes qui viennent et reviennent au Centre Dürckheim ne sont pas soumises à un nombre important d’exercices. Ce qui importe est de découvrir le PRINCIPE qui est la racine de chaque exercice : notre vraie nature, notre être essentiel. Parce que seule la personne en contact avec sa propre essence peut envisager parcourir son existence dans le monde tel qu’il est (et sans attendre qu’il change) dans un sentiment de sécurité.

Comme il s’agit d’un chemin de transformation de la personne, il n’aura de sens que s’il déborde dans notre vie de tous les jours. Dans le quotidien, il y a aussi une barre ou une gamme ! Que notre exercice ait ses racines en Inde, en Chine, au Japon ou ailleurs, à tous moments de notre vie quotidienne, il est une manière d’être être assis, d’être debout, d’être en train de marcher, d’être allongé dont nous devrions nous sentir responsables. Considérer ces “quatre attitudes dignes” (Dogen) comme étant la gamme ou la barre prépare les conditions qui permettent la libération d’une véritable stabilité intérieure et de vivre calmement le moment présent ; ce moment qui est le seul au cours duquel nous vivons réellement.16

Le corps, notre manière d’être en tant que corps (IchLeib), devient toujours davantage un champ d’expérience et de réalisation du vrai soi. »

Jacques Castermane


1 – « Le Yoga a-t-il perdu la tête ? » – Télérama n° 3835, du 15 au 21 juillet 202317


Cordialement

0 – Il y aurait tellement à dire sur le sujet … et tout particulièrement dans le contexte de la Vision … Sans Tête ! Mais ne serait-ce pas déjà trop tard vu l’ampleur du dévoiement ? Il suffira peut-être de se contenter de la juste parole du poète Christian Bobin … et de se comporter personnellement d’une manière rigoureusement inverse, quoi qu’il en coûte :

« L’Occident exsangue, au bord de se dévorer lui-même, s’en va depuis quelque temps voler aux Orientaux ce qu’il croit être leur « sagesse ». Dans ce pillage il le dénature, le change en cela seulement qu’il comprend : des techniques, des recettes, des savoirs. »

Métaphysique des bébés

Mais si une chose est certaine c’est que, globalement, « entre l’Inde antique et l’Occident moderne », la greffe n’a absolument pas pris. La majeure partie du soi-disant « yoga » occidentalisé semble bien avoir presque totalement « perdu son âme ». Ce qui est devenu une branche exotique du développement personnel est presque l’exact contraire d’une véritable spiritualité. En aurait-il été différemment avec un « Yoga Sans Tête », avec le Royal Yoga de la Vision du Soi selon Douglas Harding ? Sûrement … Vérifiez !

  1. Étrangement le Qi Gong n’apparaît pas dans cette liste … mais il pourrait bien entendu y figurer aussi. Rappel : si vous cherchez du bon, du vrai, du solide en la matière, Lirethno est une excellente adresse. Marc & Isabelle transmettent avec beaucoup d’exigence & d’intelligence un Zhineng Qi Gong de grande qualité. Mais … vérifiez ! ↩︎
  2. Une bonne partie de la grandeur et de la tragédie de l’Occident s’origine dans cette quasi divinisation de la « pensée », bien antérieure au « Cogito ergo sum » de Descartes, ainsi que l’a montré Michel Fromaget dans sa remarquable recherche, « Corps Âme Esprit ».
    Mais si je suis d’accord avec la teneur générale du commentaire de Jacques Castermane, cette réflexion me semble un peu courte. Si avant de pratiquer n’importe quel pseudo-yoga évoqué dans l’article de Télérama (et cette pitoyable « diversification » ne fait sans doute que commencer …), un effort minimal de lecture, c’est-à-dire de « pensée », avait eu lieu – celle des Yoga-sutras par exemple, ou d’une réflexion d’ensemble sur l’essence du Yoga – personne n’aurait été ensuite assez stupide pour cautionner par sa présence de telles parodies (au sens de : « imitation grossière qui ne restitue que certaines apparences »). Personne ne se serait « contenté de si peu ». Comme disait le regretté Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent de les acheter pour que ça ne se vende plus … Quelle misère ! »
    L’aller-retour conscient entre pratique et lecture (de vrais bons livres) constitue lui aussi un « exercice pratique », traditionnel qui plus est.
    Quant aux « mesures quantitatives des neurosciences », bien qu’étant totalement incompétent en la matière, je sais d’expérience qu’elles ne s’appliquent pas à « l’autre rive », à ce lieu de l’Esprit qui est en-deçà de l’espace, du temps et de la causalité. N’en déplaise à certains (dont Matthieu Ricard …), c’est – à mon humble avis – de l’argent, du temps et des compétences de recherche gaspillées en pure perte. ↩︎
  3. Seules ces « expériences qualitatives très concrètes » peuvent … nous faire changer de niveau, « passer sur l’autre rive ». Parce qu’elles seules engagent notre totalité « Corps & Âme – Esprit ».
    K. G. Dürckheim a ainsi profondément pratiqué zazen et affiné son sens du toucher lors de ses seize mois de captivité à la prison de Sugamo au Japon. Il a ensuite beaucoup insisté sur le fait que pour devenir un exercice initiatique une activité quelconque devait être simple et pouvoir être répétée. Ces deux caractéristiques peuvent être utilement illustrées par deux citations de Paul Valéry :
    « Ce qui est simple est faux, ce qui ne l’est pas est inutilisable. »
    « Trouver n’est rien. Le difficile est de s’ajouter ce qu’on trouve. » (La Soirée avec Monsieur Teste) Et pour ce faire il proposait de « s’arroser de nombre ».
    De la même manière, les expériences – simples, concrètes, joyeuses – de la Vision du Soi selon Douglas Harding nous permettent de passer efficacement & rapidement du concept au percept. Ensuite ? Seule une « discipline assidue » permettra de transformer l’expérience en exercice quotidien, de réellement coïncider avec notre vraie nature, notre Visage Originel. Vérifiez ! ↩︎
  4. « la découverte par l’homme lui-même de sa vraie nature et de sa vraie destinée » : un objectif infiniment paradoxal, à poursuivre « sans but ni esprit de profit » ; parce que ce que nous cherchons n’est autre que ce que nous sommes … espace d’accueil illimité & inconditionnel. Vérifiez !
    D’un autre côté, si nous ne parvenons pas à coïncider avec cette « vraie nature », nous allons éprouver une frustration telle qu’il faudra nécessairement chercher à la compenser. Si c’est par la consommation, alors Big Mother nous aura asservis … ↩︎
  5. Il convient d’être très prudent avec cette notion de « réduction ». Le développement personnel est rigoureusement l’inverse de tout projet spirituel, pas un simple ersatz un peu moins exigeant, un commencement « light » éventuellement utile & nécessaire. S’engager dans sa direction revient à s’éloigner de toute véritable spiritualité. A se soumettre à la loi du PIB. Ceci dit, il aurait sans doute été plus utile – mais plus difficile – de faire un « dossier » sur quelques lieux où se transmet un véritable yoga. Le journalisme actuel est, majoritairement et malheureusement, ainsi fait : « bad news is good news » ! ↩︎
  6. Une image choc, laide et agressive à souhait, de quoi inciter à acheter et à alimenter le buzz ! ↩︎
  7. J’ai un peu de mal à comprendre cette construction d’une opposition entre « sagesse » et « savoir » dans le contexte de la réponse à ce « dossier » … ? « Le mental, la pensée, le raisonnement » ne sont nullement des obstacles rédhibitoires : à leur place, là-bas dans la zone périphérique « je suis humain » de notre « autoportrait », ce sont de très précieux outils.
    Comme déjà indiqué dans la note n° 2, un tout petit peu plus de « savoir » sur ce qu’est réellement le projet du Yoga (ou des autres voies spirituelles évoquées par Jacques Castermane) aurait pu suffire à ne pas se fourvoyer dans l’impasse d’un développement personnel indécent & cynique. Tout véritable « savoir » peut venir s’intégrer harmonieusement au sein de la sagesse. Ainsi l’anatomie & physiologie au sein de quelque « pratique corporelle » que ce soit, comme l’ancien kinésithérapeute le sait pertinemment.
    « Pratiques corporelles » certes, mais alors d’un grand Corps total, corps d’univers, complétude Corps & Mental – Esprit, « Leib » au sens de Graf Dürckheim.



    La Vision du Soi selon Douglas Harding propose une toute autre approche, qui n’est absolument pas un raccourci : Voir – simplement, concrètement, joyeusement – la « big picture » de notre Véritable Nature, sur le modèle de laquelle nous sommes déjà entièrement construits, tous, et se laisser « transformer » patiemment, par un consentement détendu, jusqu’à ce que « image et ressemblance » coïncident. ↩︎
  8. Cette mise en perspective de « l’esprit occidental et de l’esprit oriental » me rappelle cette géniale mise en garde de Daisetz Teitaro Suzuki, dans une réponse à Karlfried Graf Dürckheim qui lui demandait comment il voyait la différence entre le savoir et la sagesse : « Le savoir regarde au-dehors, la sagesse regarde au-dedans ! Mais si vous regardez dedans comme vous regardez dehors, vous faites du dedans … un dehors ! » ↩︎
  9. Dans cet esprit, cf. également les ouvrages du trop méconnu Jacques Dropsy. Quelques compléments dans les commentaires de la page Un corps bien accordé. ↩︎
  10. Une « peinture » ! L’art du sumi-e : toute l’expressivité de l’esthétique zen … (Beaucoup mieux mais en anglais : Ink wash painting). ↩︎
  11. Je ne crois pas qu’ « un maître a toujours infiniment de temps intérieur ». Il est plutôt cet espace central en-deçà du temps et qui le contient, cette immobilité d’accueil de tout mouvement, ce silence central d’accueil de toute sonorité … ↩︎
  12. Un excellent moyen pour me recentrer dans le « hara » et témoigner de la compassion envers tout être vivant : voir – simplement, concrètement, joyeusement – que je n’ai pas de tête ! Cf. « Vision ». Vérifiez ! ↩︎
  13. « Simplement, laisser sortir »Consentir à ce que toute la confiance se transfère progressivement du « je suis humain » périphérique au « Je Suis » central. (Cf. le lien « autoportrait »). Le maître intérieur qu’est « Je Suis » cherche – souvent désespérément – quelqu’un pour l’incarner, pour témoigner de sa Réalité et de son importance essentielle, autant individuelle que sociale. ↩︎
  14. Et pourquoi pas une « participation » comme celle que décrit Daisetsu Teitaro Suzuki, celle d’un « mental » périphérique qui a cèdé la place au « Je Suis » central :
    « L’homme est un roseau pensant, mais il accomplit ses plus grandes œuvres lorsqu’il ne calcule ni ne pense ; il faut reconstituer “l’innocence de l’enfant” par de longues années d’entraînement dans l’art de s’oublier soi-même. Lorsque ce but est atteint, l’homme pense et pourtant il ne pense pas. Il pense, comme la pluie qui tombe du ciel ; il pense comme les houles qui déferlent sur l’océan ; il pense comme les étoiles qui illuminent les cieux nocturnes ; il pense comme les pousses vertes dans la paisible brise du printemps. En fait, il est la pluie, l’océan, les étoiles, la verdure. » ↩︎
  15. Une telle posture est-elle possible en restant un individu isolé, coupé de tout le reste, confiné dans la seule zone « je suis humain » ? Je ne le crois pas. Détente et sérénité ne font que résulter naturellement de l’union sans confusion du Centre et de la périphérie. Vérifiez ! ↩︎
  16. « Dans le quotidien », il est toujours possible d’être conscient de l’asymétrie – la seule Règle de la Vision du Soi selon Douglas Harding – dans chaque geste, dans chaque action. Toujours possible à chaque instant de mettre en œuvre le mudra dessiné ci-dessous. Vérifiez ! ↩︎
  17. L’article de Télérama faisait référence à trois ouvrages :
    Le Yoga, nouvel esprit du capitalisme
    Politiser le bien-être
    Yoga – L’encyclopédie ↩︎


Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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