NB : je reprends ci-dessous, modestement, un vieux brouillon laissé trop longtemps en jachère. L’effet bonne résolution du 1° janvier … !
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Dans le premier article de volte-espace consacré à Bernard Besret : « Bernard Besret, acteur de Vatican II », j’avais évoqué un de ses livres :
« A hauteur des nuages – Chroniques de ma montagne taoïste ».
J’écrivais le 5 novembre 2012 : « Bernard fait le point de l’étape la plus récente de sa vie dans son dernier ouvrage … peut-être moins dense que les précédents, mais plus apaisé, porteur d’une joie sereine nourrie conjointement par le [Qi du] Ciel et [de] la Terre. »
Une première lecture trop rapide m’avait presque déçu : où était donc passé le flamboyant contestataire d’une Église catholique en panne, aux propositions incendiaires formulées avec grande douceur … ? Habitué à « mon » Bernard Besret, je n’avais pas été vraiment capable d’apprécier les « transformations silencieuses » qui l’avaient remodelé en profondeur.
Depuis deux ans environ je me suis remis plus sérieusement au Qi Gong … et, lorsque en ce début d’année 2018 j’ai mis fin à la proposition « Actualité des Valeurs Monastiques », largement inspirée par Bernard Besret, j’ai également relu le livre évoqué ci-dessus afin de continuer à alimenter une rubrique plus que jamais inactuelle.
Bernard Besret fait partie de ces bâtisseurs de ponts entre les cultures, très en avance sur leur temps dans bien des domaines. Celui du Qi Gong aussi, puisque dans le troisième chapitre de l’« Ouverture » de ce livre, il raconte comment il « avait donc, sans le savoir, introduit sous le nom de “yoga tibétain” le qi gong à Boquen ! », au tout début des années 1970.
« La posture de base était de se tenir debout, tête tirée vers le ciel comme par un fil partant du sommet du crâne et pieds bien plantés en terre, les mains pendant lourdement vers le sol. … nous passions à des exercices dont l’objectif était de nous faire ressentir l’énergie en particulier dans les mains et de la faire circuler dans tous nos organes. … L’ensemble des exercices que notre professeur nous proposait avait pour but de libérer et d’intensifier la circulation des énergies dans tout le corps. »
« Intensifier la circulation » du Qi – de la conscience & énergie – dans tout le complexe corps & mental bien sûr, mais aussi dans tout le « corps de Qi » et, bien évidemment, dans la totalité de notre véritable corps qui n’est rien de moins que « l’univers entier ».
Cette brève description en quelques misérables mots ne signifie rien. Seule une « discipline assidue » permet de transformer le programme précédent en … réalité.
Ce qui, à mon humble avis, peut néanmoins considérablement aider le pratiquant sincère de Qi Gong – notamment de Zhi Neng Qi Gong, la forme que j’ai choisie … ou qui m’a choisi, allez savoir ! – c’est la Vision du Soi selon Douglas Harding. S’installer soigneusement, consciemment, simplement dans la « Vision » de Ce Que vous êtes vraiment au Centre, dans l’évidence de l’instant présent, facilitera toute votre pratique ultérieure. Certains iront même jusqu’à prétendre que ça peut vous en dispenser … Il me semble que c’est une erreur : ce travail énergétique – pour résumer très brièvement – est une sacrée bonne pratique qui intéresse la totalité du champ Corps & Âme – Esprit.
Il n’est pas inutile de disposer d’une carte précise & fiable de Ce Que « Je Suis » vraiment – de ce que nous sommes tous – de notre « autoportrait », pour initier & laisser vivre ce merveilleux processus d’expansion & condensation, du plus intime au plus lointain sur toute la gamme des « puissances de dix ».
N’en croyez bien sûr pas un traître mot, essayez, vérifiez !
Cordialement
Rappel : si le Zhi Neng Qi Gong vous intéresse, une très bonne adresse c’est Lirethno. Essayez, vérifiez !