NB : je reprends ci-dessous, modestement, un vieux brouillon laissé bien trop longtemps en jachère. L’effet bonne résolution du début janvier … !
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De Claudie Gallay j’avais, comme beaucoup, bien aimé « Les déferlantes », mais, dans un tout autre style, ce roman vaut largement les quelques heures d’attention que vous lui consacrerez.
« Le journal est ouvert sur la table. Un crayon gris, une gomme. La grille des mots croisés en partie terminée. « Illumination japonaise », en six lettres, Odile a mis réveil. Odon gomme. Elle se penche sur son épaule.
– Pourquoi tu gommes ?
– « Illumination japonaise », c’est satori … C’est pour cela que tu bloques. »
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Un autre livre qui mérite également d’être lu (et relu, les livres c’est fait pour cela), c’est « Satori – dix ans d’expérience avec un maître zen » de Jacques Brosse. (Albin Michel, collection Spiritualités vivantes N° 41, décembre 1995). Notamment pour cette citation de Tchen-tching K’ouen (11° siècle) :
« Dans le zen, l’expérience est tout.
Tout ce qui n’est pas fondé sur l’expérience est extérieur au zen. »
Ce principe – qu’il y aurait grand intérêt à considérer comme universel – permet de voir à quel point la Vision du Soi selon Douglas Harding s’inscrit dans le droit fil du zen. N’oublions pas que le sous-titre de « Vivre sans tête » est « Pour une contribution occidentale au zen ». Un chapitre s’intitule « Objections et réponses » ; voici les principales en lien avec « satori », mais toutes peuvent utilement être lues :
- « Objections et réponses » – 2
- « Objections et réponses » – 3
- « Objections et réponses » – 5
- « Objections et réponses » – 11
- « Objections et réponses » – Épilogue
Je vous propose également la lecture de ce texte de mon ami Alain Bayod, « Satori c’est gris ».
Cordialement