Vous n’êtes pas mort, Christian Bobin (0)
« Les journaux inventent parfois de ces choses. On annonce votre mort, Christian Bobin. Je m’empresse de vérifier. Je rouvre Le Très-Bas et me voilà rassuré. Les apparences leur ont encore joué un tour. Votre voix est bien là, toute vibrante de l’étonnement émerveillé :
« Les livres d’aujourd’hui sont en papier. Les livres d’hier étaient en peau. La Bible est le seul livre d’air – un déluge d’encre et de vent. »¹
Ils sont étranges, les vivants, il leur vient de drôles de tristesses quand l’un d’entre eux poursuit son chemin de l’autre côté de la splendeur. Ils disent en se prenant le regard dans les replis du voilage : « Christian Bobin est mort. » Sans comprendre que la mort se casse le nez à la porte des poèmes. Et qu’elle n’emporte qu’une enveloppe vide. Les lettres qui étaient dedans, toutes les lettres, vous avez pris soin, au fil des années, de les laisser sur le rebord de la fenêtre, pour que les égarés, sur le chemin perdu, ne meurent pas de faim.²
Vous n’avez pas ménagé votre peine, vous avez écouté ce que souffle l’esprit de pauvreté à ceux qui l’aiment. Vous avez laissé les intelligences au cœur vide croire qu’il n’y a de prestige que dans le désenchantement. Vous avez assumé d’être tenu pour un naïf par les sérieux assis dans le renfort de leur sérieux. Vous avez écouté le moineau dire :
«Je suis une mie de pain dans la barbe du Christ.»
Vous avez su que « les ânes voient les anges » et que c’est dans les plus simples maisons que les dieux entrent quelquefois.³
Paul le dit aux Corinthiens et à chacun de nous depuis des siècles : nous voyons le monde au moyen d’un miroir, d’une manière confuse et inversée. (4) Nous croyons lever la main droite : « Je jure de dire la vérité, toute la vérité », mais c’est la gauche et ses sinistres accommodements que nous nous tendons les uns aux autres. Quand nous protestons de notre humilité, l’orgueil prélève toujours sa dîme en passant. Et quand nous disons : « Christian Bobin est mort », nous ne voyons pas que sa parole vit d’une grande et belle vie portée par le souffle du Toujours. (5)
Ce souffle, vous avez exposé vos mots à son risque, à sa chance. Quand les maquignons donnent les leurs aux radoteurs moulins du convenu et du jetable. Vous connaissiez le danger qui guette toutes les œuvres :
«Vient une heure où ce qu’un homme a construit de sa vie se referme sur lui et l’étouffe. »
Votre vie, comme vos livres, vous avez fait en sorte qu’elle reste ouverte, offerte aux quatre vents. Vous marchiez comme vous écriviez : dans une main de miséricorde. (6)
Jacques Chessex, dans L’Interrogatoire, nous a prévenus pourtant :
«Ne pas considérer la littérature comme un jeu, mais se rappeler que tout vrai texte manifeste la Parole dans la parole. »
La Parole avec un grand P, celle des Psaumes et des Évangiles. Celle qui insuffle, dans nos bivouacs que nous croyons des citadelles, ce tohu-bohu ou ce «déluge d’encre et de vent » qui nous rappelle impérieusement à notre condition de pèlerins. (7)
Votre parole, cher Christian Bobin, vaut mieux que ces quelques citations qu’on voit passer comme des oiseaux en cage sur les réseaux sociaux. Votre Verbe saucissonné comme ces chefs-d’œuvre des musées qu’on visite et qu’on laisse végéter sur les magnets des réfrigérateurs en espérant que, par superstitieuse capillarité, ils feront rayonner un peu de leur beauté sur notre quotidien. Des coquelicots qui se flétrissent dans des herbiers qu’on prend pour des carrefours. Votre parole de vie, il ne faut pas nous contenter de la réciter, mais bel et bien suivre les chemins qu’elle trace en nous. Car l’écriture pour vous n’était pas un sport auquel on s’adonne quand la météo ou la bourse l’exigent. (8) Comme Marina Tsvetaïeva, vous auriez pu dire :
« Je ne suis pas une joueuse, ma mise – c’est mon âme ! »
(Lettres de la montagne et lettres de la fin).
Pierre Reverdy écrivait, dans sa solitude et son dénuement de Solesmes :
« Le poète est un accumulateur de faiblesses qui finissent parfois, sans paradoxe, par donner beaucoup de force à ce qu’il écrit »
Votre parole nous désarme comme un sourire de mendiant. Elle nous rejoint à l’endroit de la question inguérissable : nos yeux d’enfance. Elle nous fait retrouver un espoir, en raccordant nos vies et nos âmes à l’immensité d’amour pour laquelle elles sont nées. (9)
Et on prétend que vous êtes mort ! Cette habitude que les vivants ont d’appeler mort le feu qui chante en nous, la voix qui nous appelle à l’insurrection de la joie contre l’évidence pétrifiante du désastre. Vous n’êtes pas mort, Christian Bobin, cher ouvrier de l’espérance. Vous avez fait votre devoir et vous êtes parti prendre votre repos. Nous ne sommes pas tristes car nous connaissons grâce à vous notre tâche : continuer de faire naître en nous la Parole. » (10)
Cordialement
0 – Voilà une chronique de journal que, comme beaucoup j’imagine, j’aurais aimé écrire en hommage à ce toujours grand vivant qu’est Christian Bobin. Emmanuel Godo l’a superbement fait pour nous tous, qu’il en soit chaleureusement remercié. Je ne connaissais rien de sa recherche : « la littérature comme expérience intérieure », mais je vais dégager un peu de temps pour découvrir son site.
« Toute mon œuvre littéraire est centrée sur l’idée que la société dans laquelle nous vivons œuvre à nous déposséder de nos vies intérieures. Le vide sidéral dans lequel vivent la plupart de nos contemporains est entretenu par le spectacle, la publicité, la techno-science, le discours politique, les médias : bêtise et ensauvagement en sont les conséquences. L’art et la littérature sont à 95 % devenus des simulacres : ceux qu’on appelle écrivain ou artiste dans la sphère publique ne sont, pour la plupart, que des tenants-lieu d’artistes et d’écrivains : ils ne créent pas, au sens propre, ils tendent à la société présente ce qu’elle désire, dans un jeu de miroir qui la maintient dans sa servitude volontaire. »
Les contingences économiques sont ce qu’elles sont, mais il me semble que La Croix commet une erreur en ne permettant pas à cette chronique essentielle d’être « ouverte, offerte aux quatre vents ». Cela revient à parler de Christian Bobin, parce qu’on est bien obligé, mais en trahissant en quelque sorte son généreux esprit de partage. C’est dommage, et c’est d’ailleurs une vaine entreprise, puisque une recherche wouèbe sur « Vous n’êtes pas mort, Christian Bobin – Emmanuel Godo » permet de retrouver l’intégralité du texte sur divers sites … Les lecteurs de Bobin semblent avoir quelques difficultés avec le « réservé » …
NB : je suis seul responsable des liens, des sur- et soulignages et du découpage de l’article original pour mettre en valeur quelques citations.
¹ – Une superbe formule qui, heureusement, est fausse ! Le « vent », le pneuma, l’Esprit, … souffle « où il veut », dans « l’un et l’autre testament », tout comme dans les Upanishads, les Sûtras bouddhistes, les Sourates du Coran, les poèmes de Rûmi, de Dogen, de Rimbaud et de bien d’autres, etc … Et bien sûr dans les livres de Christian Bobin !
« Il souffle où il veut, le souffle, et tu entends sa voix. Mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va ; ainsi de tout natif du souffle. »
[το πνευμα οπου θελει πνει και την φωνην αυτου ακουεις αλλ ουκ οιδας ποθεν ερχεται και που υπαγει ουτως εστιν πας ο γεγεννημενος εκ του πνευματος]
Évangile de Jean 3, 8
² – Notre monde moderne déboussolé est essentiellement une tentative (vaine …) de destruction du « chemin » vers le Centre.
« Le monde veut le sommeil. Le monde n’est que sommeil. Le monde veut la répétition ensommeillée du monde. Mais l’amour veut l’éveil. L’amour est l’éveil chaque fois réinventé, chaque fois une première fois. Le monde n’imagine pas d’autre fin que la mort, cette extase du sommeil, et il considère tout à partir de cette fin. … L’enfant va à l’adulte et l’adulte va à sa mort. Voilà la thèse du monde. Voilà sa pensée misérable du vivant : une lueur qui tremble en son aurore et ne sait plus que décliner. C’est cette thèse qu’il te faut renverser. »
(avant-dernier chapitre du « Très-Bas »)
Outre les livres de Christian Bobin, les « égarés » en quête de nourriture peuvent notamment s’intéresser à la recherche de Marie Balmary pour mettre en doute cette « … pensée d’une vie de rien, pour rien, vers rien. Qui se terminerait comme un trajet d’autobus. L’idée qu’au terminus, moi qui me sentais tellement passagère, je serais rangée au garage avec le véhicule m’anéantissait sans bruit. » (Ruth, la psychanalyste ; « Le moine et la psychanalyste », un magnifique dialogue « dans cette dimension … de la vie qui veut passer la mort. ».)
Ils peuvent aussi avoir l’audace d’utiliser les ressources de la Vision du Soi selon Douglas Harding pour obtenir une claire réponse à la question « Suis-je mortel ? ». Ce n’est pas une blague, mais une question essentielle à sa propre qualité de vie, parce que « tant que l’homme sera mortel, il ne sera jamais véritablement détendu » !
³ – « Les intelligences au cœur vide », plutôt nombreuses dans le paysage culturel & « odieuxvisuel » français, ne se sont pas privées de minimiser la « peine » que s’est donnée Christian Bobin et de le critiquer sévèrement. Le temps continuera de faire le tri … et ne retiendra sans doute pas les susnommés. Cf. également note n° 8.
4 – Dans la première lettre aux Corinthiens, chapitre 13 verset 12.
Il y a matière à bien des développements dans ce verset … Notre vision du monde est médiate (miroir, écrans, concepts, …) et donc faussée. Nous « voyons » le monde – et plus grave encore, nous-même – objectivement, comme collection des « dix mille choses » périphériques – c’est-à-dire que nous croyons le voir, « un état bien dangereux » disait Paul Valéry. Et nous négligeons complètement de le Voir subjectivement, en tant qu’espace d’accueil central, illimité & inconditionnel, « capacité », « contenant ultime » … De le Voir et de l’être, d’« avoir pour corps l’univers entier ». Paul comme précurseur de la Vision du Soi en quelque sorte !
Grâce à cette méthode novatrice, rien n’est plus simple que passer du « face à face » au face à espace, opérer cet indispensable retournement, adopter sans attendre le mode « volte-espace ». Sortir enfin de cette « manière confuse et inversée ». Un simple « geste » suffit pour garder la règle de l’asymétrie … et pour qu’elle nous garde. N’en croyez pas un traître mot, essayez, vérifiez !
5 – Serait-il préférable de ne jamais dire ni écrire ce « Toujours » majuscule ? Il me semble pourtant qu’Emmanuel Godo a raison d’oser le faire à propos de Christian Bobin. Effectivement, « sa parole vit d’une grande et belle vie portée par le souffle du Toujours. » Elle fait partie de celles, rares, qui ont opéré « une transformation totale du sens de la grandeur » :
« La vraie grandeur est silencieuse, infiniment discrète, elle réside dans la conquête de l’intelligence et de la sagesse de l’amour, de la patience et de la générosité de l’amour. »
Sylvie Germain
Ce « Toujours » ne dépend en réalité que de nous : continuons de nous « Embobiner les uns les autres … ! »
6 – Qu’est-ce qui a « étouffé » Christian Bobin, qu’est-ce qui a précipité l’évolution de sa maladie ? Peut-être de constater que l’évidence de la « vraie grandeur » a tant de mal a s’installer pour de bon parmi les humains, que « l’amour » n’est pas aimé … Il savait pourtant, par cœur et par le cœur que :
« La lumière luit dans la ténèbre, et la ténèbre ne l’a pas saisie. »
[και το φως εν τη σκοτια φαινει και η σκοτια αυτο ου κατελαβεν]
Évangile de Jean 1, 5
Son œuvre « reste ouverte, offerte aux quatre vents ». Encore une fois, il ne dépend que de nous de la faire connaître le plus largement possible. L’offrir pour Noël, et en toutes autres occasions si affinités.
7 – Cette belle citation de Jacques Chessex – misère, encore un écrivain dont je n’ai encore rien lu ! – fait écho à celle de Georges Bernanos :
… et à celle de Glenn Gould :
L’art qui ne porte pas une intuition du « Je Suis » central, qui ne contribue pas à retourner tout œil & oreille attentifs vers l’intérieur, vers la Source, vers « la paix, la joie sereine, et la sensation d’avoir laissé tomber un insupportable fardeau » (« Vision ») n’est qu’un vain et dérisoire divertissement. Il semblerait pourtant que ce soit la majeure partie de la « production » culturelle actuelle …
Mais prenons le temps d’écrire aussi que « la Parole avec un grand P » ne se réduit pas aux « Psaumes et aux Évangiles », heureusement. La « Philosophie Éternelle » est infiniment plus large.
8 – Un site wouèbe, annoncé comme « site officiel » propose ainsi 4000 citations de Christian Bobin ! J’ai quelque peu hésité à partager son existence, mais comme chaque citation dispose d’une fonction « copier & partager », pourquoi ne pas s’en servir pour propager une « parole de vie » en des temps où elle fait cruellement défaut ? Ne serait-ce que pour emm… Frédéric Beigbeder, publicitaire & immortel auteur de l’impérissable « 99F » et grand contempteur de Bobin, Pierre Jourde et autres chantres du « désenchantement » !
9 – « Faiblesses … » ? Peut-être plutôt « fragilités ».
Cf. « Fragilités, condition de la parole » de Marie Balmary. et aussi « Fragilité » du beaucoup trop tôt parti aussi Jean Louis Chrétien. Ce sont effectivement les fêlures qui laissent entrer la lumière, la seule « force » qui vaille.
N’en déplaise à toutes les « intelligences au cœur vide« , le destin de l’homme consiste effectivement à relier sa vie périphérique – la zone « je suis humain » du dessin ci-dessous – à La Vie, à être consciemment cet espace d’accueil illimité & inconditionnel – ce que nous sommes, tous – le fondement le plus solide de l’Amour.
« … cela seul est digne d’un homme », mais n’en croyez surtout pas un traître mot, essayez, vérifiez !
10 – Oui, ceux qui ont aimé Christian Bobin ont saisi que sa voix « nous appelle à l’insurrection de la joie contre l’évidence pétrifiante du désastre ». « Nous ne sommes pas tristes », nous allons continuer à la faire vivre, à l’incarner encore très longtemps …
Rappel : volte-espace propose une étiquette « Bobin Christian ». Tout est ouvert à vos commentaires.
4 réponses sur « Vous n’êtes pas mort, Christian Bobin – Emmanuel Godo »
En effectuant une recherche ce matin sur le web avec les mots « vedanta vijnana » je découvre votre site et cet article que vous avez repris et annoté d’Emmanuel Godo et d’autres avec des citations d’Etty Hillesum. Ce message pour vous dire deux choses. Merci pour ce site et ces articles que vous partagez. Et aussi pour partager avec vous et tous les lecteurs, OUI, il y a cette force, cet esprit, cette conscience d’être UN avec Tout, par delà la mort, les souffrances, les guerres à l’extérieur et à l’intérieur de nous que sont nos égoïsmes, nos faiblesses, lachetés, hypocrisies… Oui Christian Bobin n’est pas mort, oui nous sommes UN avec lui et avec tout ce qui est Ici et maintenant…
Vous dire aussi que le jour de la mort de Christian Bobin, j’assistais à la sépulture d’un autre Christian, un copain d’enfance, un voisin de la ferme de mes parents, décédé lui à 64 ans suite à un AVC. Et je désirais faire signe à ces deux Christian, unis désormais dans l’éternité au-delà et au milieu de nous. C’est chose faite maintenant grâce à vous. MERCI.
Bonjour Claude,
Merci pour votre commentaire et bienvenue sur volte-espace. N’hésitez pas à faire connaître l’existence de ce modeste site.
Mais c’est surtout Emmanuel Godo qu’il faut remercier.
Si votre point d’entrée est « vedanta vijnana » alors nous avons certains intérêts en commun. Vous connaissez peut-être aussi ipapy … ? Comme lui, et grâce à lui, j’ai constaté que la Vision du Soi selon Douglas Harding (ou Vision Sans Tête) me permettait d’accomplir ce que proposaient Svamiji et Arnaud Desjardins. Et pas de l’abolir comme certains me le reprochent encore parfois.
De répondre positivement à cette proposition d’Arnaud : « Prenez le But, c’est-à-dire la plénitude, comme le point de départ. … Le point de départ c’est que vous êtes la Conscience et, par dessus, il y a les formes de conscience. C’est un retournement et c’est ce retournement qui fait le vrai Chemin. »
Et sans doute aussi de vivre – simplement, concrètement, joyeusement – tout ce qui est évoqué & invoqué dans les livres de Christian Bobin. Vivre « L’autre visage » par exemple.
Je suis désolé pour votre ami d’enfance. La mort des autres doit, devrait … servir à nous renvoyer à « La grande vie » pendant qu’il est temps.
Belle & bonne fin d’année
Cordialement
Jean Marc
Je découvre et lis vos article depuis plusieurs heures passionnément cr je suis une passionnée de Christian Bobin qui m »embobine » depuis de nombreuses années et a contribué à façonner ma vision de la ‘grande vie’ et aussi ma façon de la vivre chaque jour et de l’écrire parfois. Grâce à ses mots de magicien, je publie un livre intitulé ‘Débarrasser dieu de dieu’, 4 mots pour dire l’essentiel, 4 mots pour arriver à l’essentiel, 4 mots qu’il m’a donnés et qui ont illuminé, dissous les ombres qui m’embarrassaient tant. Je lui dois tant de bonheur et de fraicheur, lire une seule phrase de lui est comme regarder jouer des enfants, c’est à dire s’émerveiller de chaque cri, geste, élan de vie et gouter à la joie profonde qui est le socle de la joie enfantine.
Tout cela pour vous dire: Merci, merci et merci de cette magnifique soirée que vous m’avez offerte un peu par hasard, mais comme vous le savez, il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres (le nom de l’auteur m’échappe), mais je me souviens de celui qui a dit: le hasard n’existe pas, c’est Dieu qui voyage incognito..(Einstein)
Dans tous les cas, que Dieu vous bénisse car plus même qu’une rencontre, j’ai vécu un partage
Bonjour Véronique,
Merci pour ce commentaire. Comment ne pas partager cette passion pour Bobin … l’émerveilleur ?
En cherchant rapidement sur le wouèbe, je découvre que nous avons quelques autres convergences : Frère John Martin , un possible zen en terre chrétienne, …
Frère John Martin – Conférence du 11/09/2013 à Chambéry
Est-ce que vous connaissez la recherche de Marie Balmary ?
Bref, n’hésitez pas à revenir, n’hésitons pas à échanger.
Bon dimanche
Jean Marc