« L’homme-joie » de Christian Bobin avait donné lieu à l’ouverture d’un brouillon dans volte-espace en … octobre 2012, au moment et de sa parution, et de l’ouverture de ce site. Mais il aura fallu l’occasion d’une immobilité forcée en ce mois de juin 2016 pour me décider à y revenir et, … à me mettre sérieusement au travail !
J’ai choisi de développer quelques thèmes, en lien avec la Vision du Soi selon Douglas Harding (évidemment ! … What else ?). Le livre en contient bien d’autres. Voici un rappel de mon travail récent :
Quelques articles qui confirment, si besoin était, la critique de Lire :
« Un livre dense, inclassable, indispensable. »
Et qui renforcent également ce lien entre l’œuvre de Bobin et la Vision du Soi, puisque qu’ils viennent s’ajouter à une liste déjà longue, accessible grâce à l’étiquette « Bobin Christian ».
Est-ce un lien illusoire, simplement présent dans ma … tête ? En tous les cas il est pour moi – subjectivement donc, mais qui vit sa vie autrement ? – bien réel et intense. Lire les écrits de Bobin nourrit la Vision, qui en retour éclaire ma lecture … un cercle aussi agréable que vertueux !
Bobin est parfois « accusé d’être mièvre » comme il le rappelle lui-même page 85 de ce livre. Mièvre, c’est-à-dire : mou, fade, doucereux, gentil, … Le Petit Robert propose « vigoureux » comme antonyme.
Comment est-il possible de ne pas saisir la force, la folle et évidente exigence, qui émanent au contraire de la plupart de ses textes ? Bobin est – en réalité – une espèce de « lame zen∗ » pour séparer vigoureusement le réel de l’irréel (sat d’asato, Corps & Âme – Esprit de Corps & Âme), pour … perdre une tête et gagner un monde !
C’est un « fou qui persiste dans sa folie » de l’ouverture, de la douceur, de la patience, de la confiance, … et qui devient un « roc » de sagesse …
N’en croyez pas un traître mot, lisez Bobin !
Cordialement
∗ : Dans ce livre il cite d’ailleurs Dogen, et utilise le mot « zen », pas très loin du mot « sabre ». Bobin c’était déjà super, mais si d’aventure il se greffait sur le zen, quel bonheurs de lectures en perspective !
Je ne doute pas qu’il s’intéresse(ra) surtout à « l’esprit éternel et universel » du zen … à la braise plutôt qu’à la cendre.