« Pour méditer, soyez attentif à votre mental ; on pourrait dire en anglais : “mind your mind”. »
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Ce conseil d’être « attentif à votre mental » n’est pas inutile … Il est même nécessaire au début pour bien prendre conscience du jeu, aussi incessant qu’épuisant, du mental : « Pensouillard le hamster » qui tourne sans cesse dans sa cage !
Mais il est aussi possible d’en donner un autre : soyez – d’abord, ou en tous cas très rapidement – attentif à Ce qui se situe bien en-deçà de ce mental périphérique, à cet … ?, à l’espace mystérieux qui accueille notamment son fonctionnement machinal, débridé & parasite. Soyez attentif à « l’espace vide du sans tête », au « Je Suis » central, … Et vérifiez que le « mental » pose alors, naturellement et progressivement, de moins en moins problème. Les pensées ? De simples « choses » périphériques accueillies avec bienveillance.
C’est en tous cas ce que je constate lors de la pratique de la Vision du Soi selon Douglas Harding ou de la méditation dans l’esprit du zen.
Le geste ci-dessous constitue une aide précieuse, moins pour soutenir « mind your mind » que pour signifier « mind the gap » !
« Mind the gap », une ritournelle du métro londonien : faites attention à l’espace entre la voiture et le quai, a été détournée par Douglas et ses amis pour faire prendre conscience du « gap » – de la différence totale entre là-bas en périphérie, le monde des « dix milles choses » du zen, et Ici au Centre, la Source, le « Visage Originel », …
Différence totale de nature entre toutes choses et cette Non-Chose centrale qui les accueille parfaitement, inconditionnellement, sans que la moindre trace de dualité ne subsiste …
Ne croyez surtout pas un traître mot de tout ce qui précède, essayez, vérifiez !
Cordialement
