« Je ne sais pas si la vie a un sens, mais nous pouvons lui en donner un. Nous avons le choix de le faire par la compassion, l’empathie. »
Entretien pour Le Monde des Religions n°87, 2018
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Dans la Vision du Soi selon Douglas Harding – et dans la plus parfaite continuité de l’ensemble de la « Philosophie Éternelle » – ce « donner un sens » se traduit par un geste simple, sans aucun doute le plus efficace de tous les mudrâs :
C’est ce retournement de l’attention vers la Source même du regard, très précisément à 180° de la direction habituelle, qui permet d’accéder à une position – plus pneumatique que psychique – à partir de laquelle la « compassion » sera, non seulement possible, mais naturellement obligée, évidente. Du « Je Suis » central, la compassion (karunâ & maitrî), qu’on peut également nommer agapè [ἀγάπη], coule de Source. Vérifiez !
C’est ce geste qui permet de « coïncider silencieusement » avec notre véritable nature d’espace d’accueil illimité & inconditionnel, notre « autoportrait » :
Mais ce geste, encore faut-il le faire, réellement d’abord, et le répéter jusqu’à ce qu’il devienne, moins une habitude qu’une seconde nature. Ça nécessite de l’attention, un véritable et passionnant travail d’intégration, d’incarnation. Vérifiez !
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Dans un autre entretien, « L’homme survivra-t-il à son intelligence ? », Hubert Reeves affirme :
« Si nous disparaissons, c’est par cupidité »
Le remède de fond à cette « cupidité » a toujours été, est et sera toujours la spiritualité. Comme cette dernière semble devenue un tantinet ringarde, on peut remplacer le mot par l’expression « Science de la Première Personne ». C’est bonnet blanc & blanc bonnet. Vérifiez !
En attendant une application à grande échelle du remède de fond, une politique bâtie sur les fondements de la justice et de la fraternité serait déjà un bon début, appréciable & apprécié …
Cordialement