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Nouer le corps et la parole – Marie Balmary

« Nouer le corps et la parole » est le titre d’un entretien avec Marie Balmary réalisé par Anne-Marie Aitken, publié dans le N° 671 – septembre 2001 – de la Revue Relations.

« La sexualité et la tradition judéo-chrétienne ne font pas bon ménage. C’est du moins ce que siffle l’air du temps, en associant la première à la liberté et en réduisant la seconde en un formidable géné­rateur d’interdits, d’abord sexuels. Double illusion ? Voilà en tout cas ce que suggère le travail de la psychanalyste Marie Balmary, qui lit dans la Bible le récit d’une huma­nité se constituant par la rencontre de deux êtres, à travers une commune soumission¹ à un ordre symbolique qui libère tout autant qu’il interdit.

L’auteure de « L’Homme aux statues », « Le sacrifice interdit », « La Divine origine » et « Abel ou la traversée de l’Éden » construit en quelque sorte une espèce d’anthropologie fondamentale² qui invite à repenser à la fois la sexualité et l’interdit dont elle peut faire l’objet. Une réflexion à méditer, à l’extérieur comme à l’intérieur de l’Église.

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Relations : Vous êtes à la fois lectrice de Freud et de la Bible. Pourquoi, en tant que psychanalyste, vous paraît-il important de scruter si attentivement la Bible?

Marie Balmary : Pour exercer mon métier, qui est vraiment fondé sur la parole, il m’a paru important de savoir ce que nous disons de l’émergence de la parole dans notre culture. Je ne trouvais cela nulle part ailleurs que dans notre mythe d’ori­gine : celui de la Genèse dans la Bible – si toutefois il s’agit d’un mythe.

La psychanalyse m’a appris qu’une nouvelle écoute fait apparaître une nouvelle dimension de sens pour la parole, une nouvelle forme de rencontre entre deux êtres³. Se mettre ainsi à l’écoute du texte biblique est un pari : est-ce qu’on entend du nouveau quand on écoute un texte comme on écoute un rêve ?

Après plusieurs générations de psychanalystes et aussi une évolution notable de la culture et des religions, les textes de la Bible deviennent accessibles à des recherches très diverses et pas seulement à l’écoute du croyant. Je me dis souvent que si Freud vivait aujourd’hui, il lirait autrement ces textes.

Relations : La sexualité occupe une place centrale pour la psychanalyse. Alors que l’Église catholique est réputée n’aborder cette question que sur le mode de l’interdit, vous réfléchissez à la sexualité en accordant une place fondamentale à la Bible. Cela peut sembler un peu déroutant …

Marie Balmary : D’abord, je ne parlerais pas de la sexualité seule. Dans la Genèse, la parole et le corps se nouent ensemble. C’est justement de ce nouage-là dont il est question à la fois dans une cure psychanalytique et dans ces textes. Isoler la sexua­lité en la réduisant à n’être qu’une faculté parmi d’autres, comme la digestion par exemple, est une façon de penser objectivante. Et c’est un des reproches que l’on peut adresser à notre culture : faire du corps un objet. (4)

Ceci dit, l’interdit, qui serait un interdit de la sexualité, est évidemment une aberration. Il provoque l’aberration inverse qui consiste à dire qu’il n’y a aucun interdit, que tout est libre. Ce qui, en un sens, est la mort de la parole puisqu’il n’y a plus de sujet possible.

La différence des sexes est en effet la première source par laquelle nous découvrons la négation. Quand un garçon ou une fille naît, on regarde et on dit : il y a ou il n’y a pas. Un sexe se trouve donc porteur de la négation, le sexe invisible. La différence des sexes n’est ni démocratique ni symétrique : c’est comme ça ! Nous n’avons pas choisi notre condition.

S’il n’y avait pas cette différence entre l’un et l’autre, nous saurions directement qui est l’autre. Or un homme ne peut pas savoir ce que c’est que d’être une femme et une femme ne peut pas savoir ce que c’est que d’être un homme. Il y a donc une relation d’inconnaissance entre les sexes. D’où l’interdit qui garde cette inconnaissance et qui rend la parole possible. Dans toutes les différences, il y a cet écart qui ne permet pas de se mettre à la place de l’autre, mais qui permet de dire : « Et toi, que dis-tu? ». Sans cet écart, il n’y a pas de parole. Cette différence entre les sexes est première, mais évidemment il y en a beaucoup d’autres. Elle rend possible l’avènement d’un JE et d’un TU.

D’ailleurs, la racine latine du mot « conscience », cum-scire, « savoir avec l’autre », indique bien que la différence (l’autre) rend possible l’avènement de la conscience. C’est cette voie qu’ouvre la Bible : il y a un homme, il y a une femme, et entre les deux, un interdit, un seul : « De l’arbre à connaître bien et mal, tu ne mangeras pas ». C’est une situation où la différence des sexes et la parole se trouvent en jeu au même endroit.

L’importance de l’inter-dit

Relations : La Genèse raconte la création du monde et vous osez affirmer que Dieu n’a pas créé l’homme. Vous dites qu’il a créé l’humain, l’homme et la femme n’apparaissant que par leur rencontre. Que voulez-vous dire exactement?

Marie Balmary : Ce n’est pas moi qui le dis, c’est le texte hébreu. Il y a effectivement un premier récit (Gn 1) où n’apparaissent jamais les mots « homme » et « femme », contrairement à ce qu’on peut lire dans nos traductions. Le texte hébreu dit seulement : « Dieu crée l’humain, mâle et femelle ». Il faut atten­dre le second récit (Gn 2) pour que les mots « homme » et « femme » apparaissent. La femme n’apparaîtra que dans le désir de l’humain, quand l’humain n’a pas trouvé d’aide « contre lui », comme le dit la traduction de Chouraqui, et ce n’est qu’en présence de la femme qu’il dit aussi le mot « homme ».

On peut donc penser que ce Dieu de la Bible ne crée pas l’homme et la femme qui n’apparaissent que dans leur rencontre. Cela corrobore l’expérience que nous avons de l’avènement d’un sujet : on ne peut pas créer un être parlant, on peut seulement l’appeler, l’éveiller, mais certainement pas le faire. C’est à la fois un mystère et une évidence : il y a quelqu’un à l’inté­rieur de chaque être humain. Et il apparaît lorsque l’entourage le reconnaît comme pouvant seul parler en son propre nom.

Relations : L’interdit pose ainsi une limite entre le JE et le TU et rend possible un rapport entre les deux qui ne soit pas une absorption de l’un par l’autre. Est-ce à dire que l’interdit ne peut être transgressé ?

Marie Balmary : Nous avons beaucoup réfléchi, à plusieurs, sur la phrase : « De l’arbre à connaître bien et mal, tu ne mangeras pas » (Gn 2, 16). La première chose qu’on croit comprendre, c’est que par cette loi, Dieu se réserve la connaissance. Triste Dieu ! Car même nous, lorsque nous avons des enfants, nous ne nous réservons pas ce que nous savons, au contraire. La loi qui nous tient serait dans cette optique un interdit qui nous entou­rerait, dans lequel nous serions enfermés, un lieu dont il ne faudrait pas sortir. Cette conception de l’interdit donne évidemment l’envie de transgresser, parce qu’il n’y a aucune raison d’obéir à un Dieu qui nous entoure de prescriptions tout en se réservant le plus précieux. Transgresser l’interdit serait alors un signe de maturité.

Cependant, il y a une autre façon de comprendre la loi, celle qui ne tient pas, qui n’entoure pas, mais qui établit une limite entre l’un et l’autre, celle de « tu ne tueras pas » ou tu ne mangeras pas l’autre. Une loi purement négative, par laquelle tout reste possible, sauf une chose, l’absorption ou l’anéantissement de l’autre. Cette loi peut être considérée comme fondatrice, car sans elle, la personne humaine ne peut pas se lever (5). À ce moment-là, il ne s’agit plus d’un dieu qui se réserve la connaissance; c’est au contraire une loi qui donne accès à la véritable connaissance de l’autre. Pour prendre un exemple simple, si je fracture la porte de mon voisin, je rentrerai chez lui, sans lui. Si je veux le connaître, il me faut respecter sa porte fermée. Et sonner, appeler, afin que ce soit lui et non plus moi qui ouvre sa porte. Alors nous pourrons faire connaissance …

Ce sont deux façons de lire un interdit. Les lois qui nous fondent sont peu nombreuses, alors que les lois qui nous en­tourent sont multiples. Lorsque nous transgressons la loi qui nous fonde, nous souffrons. C’est alors que nous nous aper­cevons qu’elle nous fondait.

Relations : La question de la « faute originelle », comme dit la Bible, peut à cet égard s’avérer instructive…

Marie Balmary : Oui, mais il y a là aussi plusieurs lectures. La première considère que l’homme était orgueilleux et qu’il a mangé de l’arbre parce qu’il voulait être comme Dieu. La seconde propose plutôt qu’il a mangé la parole qui le revêtait, puisqu’il a eu peur. Le commentaire juif dit que l’homme et la femme n’avaient qu’une parole et qu’ils s’en sont dépouillés. Par la suite, ils ne sont plus « nus », mais « dénudés ». L’interdit ga­rantissait donc l’inconnaissance. Dans cette lecture, l’Éden ap­paraît comme lieu d’épreuve et non seulement comme paradis. Épreuve de la reconnaissance de soi-même et de l’autre, im­possible encore à qui n’est pas advenu comme sujet.

Relations : C’est cette façon de penser l’interdit qui vous permet de faire des rapprochements entre nourriture et sexualité, entre dévorer et demeurer …

Marie Balmary : Ce qui touche à la nourriture touche en même temps à l’esprit. Dans l’invisible, les esprits peuvent se manger les uns les autres, se posséder. Lorsque quelqu’un est sous l’emprise d’un autre, il se fait manger par lui. Il n’y a pas de meilleure métaphore de la possession psychique que la dévoration : ce que je mange ne demeure pas. Ce que je mange devient moi, alors que l’ami que je reçois, qui demeure chez moi, demeure lui-même. L’identité de chacun dépend d’ailleurs de ce « demeurer ensemble », car personne ne fonde sa propre identité. Il y a dans cette confirmation mutuelle d’identité quelque chose de l’ordre du « demeurer ensemble » et du « recevoir mutuellement ».

Rien n’est hors parole

Relations : Vous dites ainsi que la sexualité n’est pas « na­turelle » : elle s’inscrit toujours dans la parole. Mais la pornographie et la prostitution ne tendent-elles pas à évacuer cette dimension symbolique de la sexualité?

Marie Balmary : Aucun de nous n’accède tout droit à une pleine justesse symbolique. C’est en tâtonnant que nous nous cherchons les uns les autres pour établir toutes sortes d’alliances dont dépendent notre travail, notre santé, notre bonheur et notre vie. Je ne dirais pas, pour ma part, que pornographie et prostitution se trouvent hors de la parole. Je pense qu’à partir du moment où l’homme naît, il est déjà dans le langage, il n’est plus dans la nature. Aucun de ses comportements ne redeviendra un comportement animal.

Cela n’empêche pas qu’il puisse y avoir quantité de perversions de la relation : utilisation des corps comme objets, dé­tournements de toutes sortes, etc. Reste que même dans des échanges particulièrement pervertis, on ne peut jamais dire qu’il n’y a plus aucun message qui soit porté de l’un à l’autre. Si c’était le cas, personne ne pourrait sortir de ces situations-là. Reléguer ce type de relations hors de l’humanité est donc dangereux et faux. Dans mon métier, j’entends des récits qui concernent ce que vous venez d’évoquer. Rien de tout cela n’est hors parole, même si le sujet a bien du mal à s’y rencontrer d’égal à égal avec l’autre.

Relations : Alors que la religion disait « tu enfanteras dans la douleur », la science permet aujourd’hui de « concevoir sans plaisir ». Ce nouveau rapport entre plaisir et reproduction, qui peuvent désormais être totalement dissociés, ne modifie-t-il pas radicalement la façon de penser les relations homme/femme ?

Marie Balmary : Vous me dites : « Tu enfanteras dans la douleur ». Cela ne semble pas vous étonner. Or le texte dit : « Dans la peine, tu enfanteras des fils ». C’est la filiation qui sera difficile, pas l’accouchement. Vous voyez à quel point ces textes ont été pervertis !

Je me demande quel rapport il y a entre une transmission religieuse culpabilisante, maudissante, « Tu enfanteras dans la douleur », et l’avènement d’une science qui vient se mettre à la place de ce qu’on croit avoir été le rôle de Dieu, la toute puissance sur la vie. Comme beaucoup de mes collègues, mais pas tous, je suis en grand questionnement devant cette instrumentalisation du corps, cette procréation hors relation, cette nouvelle origine qui serait le savoir/pouvoir médical et non plus la rencontre entre un homme et une femme (l’alliance, si pauvre soit-elle, de deux êtres qui parlent).

Il faudra deux ou trois générations avant de voir les conséquences de ce qui est en train de se mettre en place. Les conditions de la parole seront-elles assurées par cette transmission de la vie ? A priori, on peut penser que non. En même temps, c’est compter sans le désir humain, qui ne se laisse pas longtemps maltraiter. Si quelque chose est notoirement en contradiction avec le désir profond des êtres, cela n’aura pas le succès que nos savants espèrent. Ce qu’ils n’ont pas prévu, c’est qu’ils puissent un jour se trouver en procès, c’est-à-dire que les personnes qui ont été ainsi conçues les mettent en demeure de s’expliquer.

Qui de nous souhaiterait être un bébé éprouvette ? Chaque fois que nous faisons subir à quelqu’un d’autre quelque chose que nous n’aurions pas aimé pour nous-mêmes, une part de notre désir travaille contre nous. C’est une des façons de réfléchir, se demander ce que cela fait à ceux qui manipulent la vie, sans parler de ceux qui subissent ces manipulations.

Relations : Votre réflexion sur l’avortement se situe à l’écart du cadre dans lequel cette question est souvent cantonnée. Peut-on penser un rapport entre l’avortement et la loi autrement que sur le mode de la criminalisation?

Marie Balmary : Les lois qui disaient que l’autre était mauvais amenaient à la discrimination, à la honte. Elles remettaient de la souffrance sur la souffrance. La véritable loi n’est pas celle qui dit que l’autre est mauvais, mais celle qui dit que tel acte est interdit. Cela ne veut pas dire que cet acte ne peut pas être commis mais que, quand on le fait, on se retrouve en état de souffrance. Il ne faut pas que cette peine-là nous soit enlevée. Quand on n’a pas d’autre solution que de passer par là, qu’on sache au moins que c’est du malheur.

Je ne regrette pas qu’il n’y ait plus de peine criminelle pour l’avortement : il y a déjà assez de peine dans ce cas-là. Mais s’il y a des lois concernant la vie, c’est pour qu’on sache qu’à chaque fois qu’on les transgresse, cela fait mal. S’il n’y a pas de loi, on perd la conscience du malheur. C’est grave pour un être humain de ne plus être en contact avec sa propre peine. C’est pourquoi il est nécessaire de garder les lois qui disent la limite du bonheur et du malheur.

Supprimer la peine criminelle, oui, mais pas par le moyen de la perte de la conscience de la peine – de la souffrance. Mais dire : « Ce malheur n’en est pas un, la preuve, c’est qu’il est permis », c’est autre chose. On joue là avec la conscience. Le passage est étroit entre ne plus mettre en prison et décla­rer que c’est sans douleur. »

 

Je renouvelle mon hommage à Marie Balmary, déjà exprimé ici :

« Tout est bon chez elle, y-a rien à jeter, sur l’île déserte il faut tout emporter. »

 

Cordialement

 

© Revue Relations/Centre justice et foi. Reproduction autorisée avec mention complète de la source.

¹ – « Soumission » : tel est le mot employé dans ce chapeau en 2001. Serait-il retenu aussi simplement en 2015 alors que le contexte le charge désormais d’un sens aussi vague que lourd, en lien avec l’islam ? Je ne pense pas. [Il est communément admis que « islam » désigne la religion et que « Islam » désigne la civilisation islamique dans son ensemble.]

Mais ce mot me pose déjà problème en 2001. Et Marie Balmary m’apporte un début de solution : ses travaux me permettent en effet de mieux comprendre cet « ordre symbolique qui libère tout autant qu’il interdit », de mieux le comprendre en profondeur, jusqu’au bout. Et donc non pas de m’y soumettre, mais de l’accepter dans un premier temps, avec surprise, étonnement, joie souvent, puis, peu à peu, en vérifiant sa justesse dans toutes les dimensions de ma vie, de l’aimer, d’être (enfin) en paix (salam) avec lui.

En dépit de ce que « siffle l’air du temps« , et parfois même de la voix de certains de ses « fonctionnaires », la religion chrétienne est radicalement étrangère à cette dimension de « soumission » telle qu’elle est habituellement colportée en toute inconscience. Et je pense qu’il en est de même pour le véritable islam. Il est possible de commencer à vérifier en lisant l’excellent essai d’Abdennour Bidar : « L’islam sans soumission », éditions Albin Michel, collection Espaces libres n° 237.

² – « Anthropologie fondamentale » : j’ai découvert l’existence de Marie Balmary dans une Introduction à l’anthropologie ternaire, le magistral « Corps, Âme, Esprit » de Michel Fromaget.

Balmary & Fromaget : un super ticket gagnant pour se remettre les idées en juste place !

Mais si vous n’êtes pas familier de lectures un peu difficiles de prime abord, vous pouvez aussi commencer par un atelier de Vision du Soi selon Douglas Harding. Il y est simplement question de Voir, voir clairement votre vraie nature … Corps & Âme – Esprit. Essayez, vérifiez … et lisez Balmary & Fromaget par la suite.

³ -Marie Balmary évoque ici une « nouvelle écoute », mais je ne peux m’empêcher de faire le lien avec la nouvelle Vision mise à notre disposition par Douglas Harding. La Vision du Soi m’apporte elle aussi « une nouvelle dimension de sens pour la parole, une nouvelle forme de rencontre entre deux êtres », ainsi qu’une nouveau mode de lecture des grands textes « anthropogènes ».

En réalité cette Vision est certainement aussi vieille que l’homme, mais Douglas nous offre des moyens d’accès radicalement nouveaux, simples et efficaces. N’en croyez bien sûr pas un traître mot, essayez, vérifiez !

4 – Plus largement que ce domaine de la sexualité, n’est-ce pas effectivement le reproche fondamental qu’il est possible & indispensable de faire à une … oui, société devrait suffire, à une société donc qui fait tout pour que ses membres se considèrent eux-mêmes comme des objets, se réduisent à cette uni-dimensionnalité, à une société qui les empêche de naître comme sujets, de s’éveiller à leur véritable dimension de Sujet & au Soi ?

5 – Nous n’avons véritablement besoin que de cette seule « loi fondatrice » … mais il y a du travail pour qu’elle soit respectée. Nos sociétés partent de très très loin, y compris les plus avancées. Toute la publicité et une très grande part de « l’information » sont dramatiquement liées à cette « dévoration psychique ».

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Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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