« Je me souviens d’une blague qui exprime assez bien ce que je ressens* : un jeune novice demande à un ancien :
– « Père, qu’est-ce qu’un philosophe ?
– C’est un aveugle qui dans une pièce entièrement obscure cherche à tâtons un chat noir qui ne s’y trouve pas.
– Et un théologien ?
– C’est la même chose, sauf qu’en plus, de temps en temps, il trouve le chat ! »
« Regards sages sur un monde fou »
Chapitre 3, « Religion et spiritualité »
« La théologie en question », page 294
Cordialement
* – Une blague se suffit généralement à elle-même, surtout quand elle est bonne. Mais ces deux passages qui l’encadrent ne sont pas de trop :
– « En lisant des ouvrages de théologie, j’ai toujours eu l’impression que j’avais soif, que je demandais l’eau qui désaltère et qu’au lieu de me donner à boire on m’expliquait comment deux molécules d’hydrogène peuvent s’unir à une molécule d’oxygène. » …
– « Le travail des théologiens consiste souvent a trouver la meilleure formulation d’une expérience qu’ils n’ont pas eue. … En fait, les théologiens sont condamnés à très vite se retrouver dans une impasse puisqu’ils essaient de résoudre intellectuellement des questions qu’on ne peut justement pas résoudre au niveau du mental, aussi affiné soit-il. A en croire ce que m’a dit un moine du mont Athos, ils consacrent leur temps à discuter sur la composition et les propriétés d’une eau qu’ils n’ont eux-mêmes jamais bue. »
Comme la Vision du Soi selon Douglas Harding le propose, il est sans doute utile & nécessaire de tout lire en « vérifiant si les experts ont bien pigé le truc » … Essayez !