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Interview de Paul Chefurka pour Adrastia

Dans la continuité de « Gravir l’échelle de la conscience », voici :

Interview de Paul Chefurka pour Adrastia

(informaticien et chercheur canadien travaillant en particulier sur le thème de la soutenabilité)

« Paul, pour beaucoup de membres du Comité Adrastia, vous êtes l’auteur du blog Approaching the Limits to Growth, site de référence sur l’effondrement global. Depuis une demi-douzaine d’années, vos articles ont montré une analyse aiguisée, tranchant au travers du déni général et exposant les tendances fondamentales et les déterminismes qui nous mènent là où personne ne veut aller. Nous ne vous demanderons pas ici de refaire les démonstrations claires de ces articles, mais actuellement, et de plus en plus, vous parlez d’un voyage spirituel personnel que vous avez entrepris pour faire face à une telle compréhension de l’état du monde. Parce que nous nous soucions des personnes confrontées au même défi, nous voudrions que vous nous expliquiez votre propre expérience.

Adrastia : D’où vous viennent votre intérêt pour le monde et la nature en particulier ? Quel est votre avis sur leur état actuel et leur devenir ?

Paul Chefurka : J’ai grandi dans une petite ferme du sud du Canada. Mes parents étaient tous les deux des scientifiques – mon père était chercheur en biochimie travaillant sur les caractéristiques des membranes cellulaires d’insectes et ma mère physicienne. Mon premier contact avec les questions environnementales fut la lecture du livre de Rachel Carson “le Printemps Silencieux” et plus tard de “Limites à la Croissance”. Cependant, je ne suis pas devenu entièrement conscient de ce qui se passait avant de commencer, en 2004, à examiner le pic pétrolier (0). De là mon intérêt pour le changement climatique, parce que les deux questions étaient liées par la consommation des combustibles fossiles. C’est ce qui m’a poussé à me demander pourquoi il était si difficile d’accepter ce qui arrive et de changer ses comportements afin d’éviter une crise si évidemment menaçante. La recherche de réponses à cette question m’a amené à commencer une enquête approfondie sur les racines du comportement humain et de ses prises de décisions. Je suis toujours engagé dans cette enquête, quoiqu’elle ait déjà révélé beaucoup d’indices sur notre avenir immédiat.

Je suis profondément pessimiste¹ à propos de l’état actuel de la planète et de notre civilisation mondiale. Je ne vois aucune action qui puisse être mise en œuvre pour sortir le monde du désordre qui empire chaque jour. Je ne crois pas que l’humanité agissant comme un groupe collectif ait développé les capacités psychologiques qui rendraient possible un changement de direction. Bref, je pense que l’ère de la civilisation industrielle globale (et probablement même de l’espèce humaine) se dirige vers une fin et je ne peux rien voir que nous pourrions faire pour changer ce résultat final. Je suis désolé de sembler si fataliste, mais c’est la conclusion que j’ai tirée après une décennie d’enquête pratiquement à plein temps.

A. : Pouvez-vous nous citer quels travaux, quels événements ou quelles personnalités vous ont poussé vers cette prise de conscience ?

P. C. : Les livres qui m’ont accompagné au cours de ce voyage sont “Effondrement” par Jared Diamond, les romans de Daniel Quinn “Ishmael” et “The Story of B“, “L’effondrement des sociétés complexes” par Joseph Tainter et “The Ascent of Humanity” par Charles Eisenstein. Plus que n’importe quel autre, j’ai été profondément troublé, tant intellectuellement qu’émotionnellement, par le petit livre magnifique de William Catton, “Overshoot”.

J’ai aussi été influencé par le penseur américain Jay Hanson, qui tient le site web dieoff.org. Il m’a d’abord motivé à penser le comportement humain et la vraie nature de l’activité politique en termes de psychologie évolutive et de thermodynamique des systèmes hors équilibre.

A. : Beaucoup parmi nous se rappellent le moment très exact où ils se sont rendus compte que les choses n’allaient pas bien du tout et particulièrement qu’ils n’auraient pas le futur qu’ils attendaient. Pouvez-vous nous raconter ce qu’il en fut pour vous ?

P. C. : C’est arrivé au début de 2004. A l’époque, j’étais un dénégateur “high-tech” du changement climatique, mais ma petite amie était une militante de gauche. Elle m’a défié d’utiliser mes compétences scientifiques sur le changement climatique, de regarder la réalité des données plutôt que de miser sur mes croyances. Quand je l’ai fait, il ne m’a fallu que quelques jours pour me rendre compte que le changement climatique était réel, que cela se produisait déjà et que les combustibles fossiles en étaient la cause. Cela m’a poussé à examiner la question de l’utilisation du pétrole et j’ai immédiatement découvert la notion de pic pétrolier.

Quand j’ai assemblé les deux notions de changement climatique et de pic pétrolier, je me suis rendu compte presque immédiatement qu’à moins que le monde entier ne change radicalement et rapidement la façon dont il se comportait en ce qui a trait à l’énergie, le jeu de nos civilisations n’allait pas continuer très longtemps.

C’était une réalisation profondément troublante. J’ai eu l’impression que je tombais et ne savais pas où chercher des réponses.

A. : Qu’est-il arrivé ensuite ? Quelle fut votre réaction ?

P. C. : Je suis tombé dans une profonde dépression, un puits sans fond de désespoir. Pendant les trois années suivantes, j’ai frénétiquement essayé de trouver une voie par laquelle l’humanité pourrait échapper à ce que j’ai fini par considérer comme un piège inéluctable. Chaque possibilité que j’ai examinée s’est trouvée invalidée pour des raisons techniques ou politiques. Je n’ai trouvé absolument aucun espoir – je suis devenu convaincu, tant intellectuellement qu’émotionnellement, qu’il n’y avait aucune possibilité que notre civilisation, et probablement même notre espèce, ne survive pendant un autre siècle. En raison de mon désespoir et de ma désolation, j’ai perdu deux relations. J’ai envisagé le suicide. Ce fut, jusqu’à présent, la partie la plus malheureuse de ma vie.

Début 2007, je me suis rendu compte que j’avais à trouver une certaine équanimité ou bien j’allais m’effondrer complètement. Je savais qu’une telle tranquillité d’esprit n’était pas disponible là où j’avais cherché. J’ai commencé à regarder dans d’autres directions que la science². J’ai eu l’idée que ce qui manquait à ma vie était un sentiment du sacré. J’ai donc commencé à fouiller sérieusement les traditions spirituelles du monde. Puisque je n’avais jamais été religieux, je me suis senti le plus à l’aise avec le chamanisme et les traditions non-duales, comme le Bouddhisme, le Taoïsme et l’Advaita Vedanta. Je me suis jeté dans cette recherche et j’ai trouvé une énorme valeur à ces courants antiques de sagesse. J’en parlerai ci-dessous.

A. : Aujourd’hui où en êtes-vous avec la question ? Comment la philosophie³ soutient-elle votre vie ?

P. C. : Au cours de la destruction et de la reconstruction de ma vision du monde, je n’ai jamais perdu de vue les réalités scientifiques de notre situation :

  • Les niveaux de CO2 sont maintenant au-dessus de 400 ppm
  • Les océans continuent à s’acidifier
  • La calotte glaciaire arctique disparaîtra dans une décennie
  • Le courant jet (jet-stream) polaire est rompu
  • Le climat de la planète est perturbé, avec tout ce que cela implique pour l’agriculture nord-américaine
  • L’eau douce et la terre fertile disparaissent
  • Les ressources non renouvelables sont épuisées
  • Le déboisement continue
  • Les espèces disparaissent de plus en plus rapidement
  • Les systèmes financiers de la planète deviennent plus instables
  • La population mondiale continue de s’accroître de 80 millions d’individus chaque année et …
  • Il n’y a aucun plan significatif dans aucune nation pour aborder n’importe lequel de ces sujets.

Mon étude des systèmes complexes auto-organisés, de la thermodynamique des systèmes hors équilibre, de la cybernétique, de la psychologie évolutive et des neurosciences m’a convaincu qu’un grand nombre de facteurs garderait le système de la civilisation mondiale bloqué dans sa trajectoire actuelle pour le futur proche. Je donne une probabilité très élevée au déclin des civilisations techno-industrielles mondiale, bien que le quand et le comment soient inconnaissables.

La philosophie qui soutient ma vie est aujourd’hui basée sur les courants de sagesse que j’ai mentionnés précédemment.

Dans le chamanisme j’ai trouvé la connexion émotionnelle profonde à la Vie qui élève tous les êtres et le sens du sacré dont j’avais manqué.

Le bouddhisme m’a enseigné les Quatre Nobles Vérités, qui parlent de la souffrance provenant de l’attachement et comment en finir avec la souffrance en relâchant l’attachement.

Du taoïsme j’ai appris l’équanimité du wu wei, ou l’action sans effort. En prenant du recul et laissant la vie se dérouler d’elle-même, j’ai appris à tenir légèrement les rênes.

L’antique philosophie grecque du scepticisme pyrrhonien m’a enseigné à considérer toutes mes croyances aussi légèrement que possible et à toujours les mettre en doute.

L’Advaita est devenu à bien des égards le cœur de ma nouvelle vision du monde. Par ces enseignements j’ai pu d’abord me rendre compte que je n’étais pas mes histoires. Cette compréhension me permet de mettre de côté mes histoires personnelles, auxquelles je tenais si intimement, comme étant intéressantes, mais sans pertinence.

Lorsque ces histoires ont été mises de côté, ce fut une petite étape pour mieux voir à travers l’illusion du Soi.

La compréhension que le Soi était une construction d’idées plutôt qu’une chose concrète a inévitablement changé ma perception de l’univers. Il est passé d’un lieu d’effondrement et de crainte à un lieu plein de possibilités qui se déploient d’instant en instant. Les contes d’effondrement que nous nous racontons et les flux de colère, de crainte, d’outrage et de blâme qui circulent dans les veines de notre société comme du poison, ne semblent plus n’être, eux aussi, que des histoires, quoique des histoires fondées dans la réalité du consensus représenté par la science moderne et la nature humaine. Les voir comme des histoires laisse de la place pour que d’autres histoires puissent entrer et les rééquilibrer. Pour moi, ces dernières sont surtout les histoires de signification personnelle profonde, des expériences qui arrivent dans l’instant et, bien sûr, les histoires d’attention aux autres et à soi, de développement personnel et d’amour.

A. : Devrions-nous désespérer ou avoir d’une façon ou d’une autre des raisons de bien vivre, si ce n’est d’espérer ?

P. C. : Il est impossible de prévoir ce que l’avenir réserve aux individus, communautés ou nations. Il y a tout simplement trop de facteurs complexes en jeu. Cependant, le désespoir n’est pas une réponse viable. Il peut être une réponse valable pour découvrir que les choses que nous avons appris à espérer peuvent ne pas advenir, mais si cette attitude devient permanente, le désespoir empoisonnera notre vie comme aucune autre émotion. Pour notre propre santé mentale, nous devrions faire tous les efforts que nous pouvons pour dépasser l’étape du désespoir aussi rapidement que possible.

J’ai cependant constaté qu’il est impossible d’abandonner la connaissance de ce qui arrive à la planète. Si nous devons trouver notre chemin à travers le désespoir, ce devra être fait tandis que nous portons toujours le fardeau de cette connaissance. Il y a maintenant beaucoup de techniques qui sont développées à cet effet : le “travail du chagrin” comme enseigné par Carolyn Baker, “The Work That Reconnects” par Joanna Macy et bien sûr les écoles de pensée orientales plus traditionnelles que j’ai examinées sont de très bons candidats pour nous aider à survivre et grandir à travers ce type de souffrance.

A. : Quel avenir, raisonnablement plausible, souhaitez-vous à l’humanité ?

P. C. : Je souhaite :

  • que plus de personnes en viennent à comprendre ce qui arrive et pourquoi ;
  • que nous puissions apprendre en tant qu’individus à mettre nos différences de côté ;
  • que nous puissions en venir à voir notre place comme une partie de la toile de la Vie, plutôt que la couronne de la Création ;
  • que nous puissions en venir à comprendre le mot “assez”.

Ce n’est pas ce que je pense qui arrivera, mais ce sont me vœux pour l’avenir. Beaucoup d’entre nous sont capables d’adopter ces points de vue. Collectivement, j’estime qu’il est fort peu probable que nous prenions cette direction.

A. : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui lirait cet entretien ?

P. C. : Voici mes conseils :

  • Restez éveillé à ce qui se passe autour de nous.
  • Ne vous laissez pas accrocher par les « tu devrais » et « tu ne devrais pas » des autres.
  • De temps en temps, examinez de nouveau vos valeurs personnelles. Si elles ne sont pas alignées avec ce que vous pensez de ce dont le monde a besoin, changez-les.
  • Cessez de blâmer les gens. Les autres sont tout autant de victimes des temps que nous-mêmes – même les PDG et les politiciens.
  • Le blâme, la colère et l’outrage sont futiles. Ils gaspillent une énergie précieuse dont nous aurons besoin pour un travail plus utile.
  • Riez beaucoup, de tout – y compris de vous-mêmes.
  • Considérez les diverses croyances du monde avec légèreté, y compris les vôtres.
  • Pardonnez aux autres et à vous-même pour tout, y compris les échecs qui viennent tout simplement du fait que nous sommes humains.
  • Aimez tout, aussi profondément que vous le pouvez.

Je dis aussi aux gens qui voient la crise en train de se déployer et qui veulent faire des changements dans leur vie de simplement suivre leur cœur et leurs valeurs personnelles. Je ne leur conseille pas exactement de “Eat, drink and be merry” (NdT « Mangez, buvez et soyez heureux »), mais plutôt de “Eat, drink and be mindful” (NdT « Mangez, buvez et soyez attentif. »).

Meilleurs vœux pour votre voyage« 

 

Bodhi Paul Chefurka, le 22 avril 2015

 

Cordialement

 

0 – « Le printemps silencieux » date de 1962, le « Rapport Meadows » de 1972 … Il y a nettement plus de cinquante ans que les problèmes écologiques majeurs sont connus et … que rien ne change véritablement. Le déni psychologique et la résistance au changement indispensable ont été si forts jusqu’à présent, que seule une profonde transformation (de nature) spirituelle peut introduire un peu d’espoir dans l’équation de notre survie …

L’outil efficace de la Vision du Soi selon Douglas Harding pourrait nous aider … à condition de s’en servir résolument. N’en croyez bien sûr pas un traître mot, essayez, vérifiez !

Rappel : la Première Personne compte toujours à partir de 0, moyen habile (upaya) de, notamment, transformer les groupes de quatre personnes en groupe de trois … Et également de réduire à néant le concept erroné d’« environnement ». Essayez, vérifiez … n’en croyez pas un traître mot !

¹ – Restons optimistes …

Mais … connaissez-vous la différence entre un pessimiste et un optimiste ? D’après Sylvain Tesson, c’est une blague soviétique de l’époque de Léonid Brejnev :

  • le pessimiste affirme que nous sommes au fond du fond du trou et que les choses ne peuvent pas aller plus mal …
  • l’optimiste vient alors le rassurer par quelques tapes amicales en disant : « Mais si, mais si … » !

Désolé … ! Mais l’humour fait aussi partie des excellents conseils donnés par Paul Chefurka.

² – La science – en tous les cas la Science-3 – ne sait regarder que vers l’extérieur, que ce soit un extérieur externe ou un extérieur interne ; elle le fait d’ailleurs très bien, comme le montrent superbement le film et le livre : « Les Puissances de Dix ». Mais elle ne s’occupe ainsi que de la moitié de la dimension de l’expérience humaine, et son actuelle prétention à en constituer la totalité est réellement mortifère, comme il est assez facile de le constater un peu plus chaque jour.

Dans le droit fil de nombreuses et anciennes exhortations – des Upanishads aux écritures chrétiennes – la Vision du Soi selon Douglas Harding, qu’il est également possible d’appeler Science-1, « Science de la Première Personne », propose elle aussi de retourner son regard vers l’intérieur, seul endroit où il sera possible de connecter « une telle tranquillité d’esprit » … sans pour autant oublier l’extérieur, aussi inquiétant soit-il parfois.

Il est vraiment regrettable que si peu de gens aient entendu ces mises en garde pourtant si claires, alors même que :

« Il n’y a jamais eu d’époque, dans quelque société et quelque partie du monde que ce soit, qui n’ait eu ses professeurs et ses sages pour mettre en question le matérialisme et plaider en faveur d’un ordre des priorités différent. Les langages ont différé, les symboles ont varié, mais le message est toujours demeuré le même :

«Cherchez d’abord le royaume de Dieu, et toutes ces choses matérielles dont vous avez aussi besoin vous seront données de surcroît.»

… Aujourd’hui ce message ne nous est pas uniquement délivré par les sages et les saints, mais par le cours même des événements, qui nous parle le langage du terrorisme, du génocide, de la débâcle, de la pollution et de l’épuisement des ressources. … »

« Small is beautiful – Une société à la mesure de l’homme »

E.F. Schumacher

[« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par surcroît. »

[Ζητεῖτε δὲ πρῶτον τὴν βασιλείαν τοῦ θεοῦ καὶ τὴν δικαιοσύνην αὐτοῦ, καὶ ταῦτα πάντα προστεθήσεται ὑμῖν.]

Matthieu 6, 33]

Pas de problème avec « le royaume », puisque désormais nous disposons de « Jeux » très efficaces pour y entrer. Mais personnellement je préfère, et de loin, le mot de « justesse » à celui de « justice », trop « romain », trop juridique, trop … raide !

³ – Je ne connais pas suffisamment l’association Adriasta, découverte avant-hier, mais permettez-moi de m’étonner de l’utilisation du mot « philosophie » à cet endroit de l’interview, alors que Paul Chefurka vient d’exposer son recours au « sentiment du sacré » et sa démarche consistant à « fouiller sérieusement les traditions spirituelles du monde »

Je sais bien que Pierre Hadot s’est efforcé de réhabiliter « La philosophie comme manière de vivre », mais c’est – malheureusement – encore loin d’être la manière la plus répandue de considérer la philosophie en France … et sans doute dans la plupart des pays du monde aussi. C’est d’ailleurs bien là une composante majeure du problème posé : vivre la « philosophie » telle que redéfinie ci-dessous, ou périr …

Une mise au point s’impose en effet : il est possible d’utiliser ce mot si et seulement si on le définit comme « sagesse de l’amour », et pas seulement comme « amour de la sagesse » … La Vision du Soi constituant un fondement des plus solides pour l’amour, pourquoi ne pas avoir l’audace de « donner une chance à l’amour » – ainsi que Douglas Harding aimait à le répéter. C’est le meilleur moyen que je connaisse pour mettre réellement en œuvre le dernier conseil de Paul Chefurka :

« Aimez tout, aussi profondément que vous le pouvez. »

Essayez, vérifiez … !

 

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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