Les jeunes depuis plus longtemps que les autres … connaissent certainement cette superbe chanson de Leonard Cohen, génial poète & musicien & chanteur, et également amoureux de Cela qui nous fonde.
Ci-dessous une vidéo certainement piratée … Ce n’est pas bien de la relayer, je sais … Achetez plutôt un CD ou téléchargez la chanson ou l’album … Pour quelques euros à peine vous serez en règle, clean !
Une proposition de traduction française est disponible ici, dans l’album « The future » publié en 1992.
Les quelques mots et « arrangements » ci-dessus me permettent de continuer à rendre hommage à ce grand Monsieur, ainsi qu’à Sharon Robinson, mais aussi, surtout, à illustrer deux attitudes très différentes concernant justement la quête de Cela, résumées par ces deux expressions :
- Wait and see
- See and wait !
La première, qui exhorte à la patience, est un air bien connu que l’on nous ressasse depuis notre plus tendre enfance. Cela … ce sera suite à vingt ans de méditation (ou tout autre forme d’effort spirituel visant à polir la brique pour en faire un miroir), après trois retraites de trois ans, trois mois, et trois jours, après vingt mille réincarnations, … Impossible d’énumérer ici toutes les variantes d’un « wait » obligé et préalable à un hypothétique « see », sans cesse remis à demain … Est-il encore besoin d’écrire à quel point ce conseil est totalement inefficace ?
La deuxième, c’est bien sûr une des géniales trouvailles de Douglas Harding, qui nous propose de Voir, tout de suite, là, maintenant, grâce à quelques expériences de Vision du Soi réglées comme du papier à musique, que nous sommes Cela, que nous n’avons jamais été rien d’autre que cet Espace d’accueil illimité & inconditionnel, ce Rien & Tout, cette Non-Chose & toutes choses, … Et d’attendre ensuite les fruits de la Vision. Ce dont nous aurons vraiment besoin nous sera donné, par surcroît.
Cette attitude change tout. Mais si Voir notre Vraie Nature est évident, lui faire confiance à 100 % demeure une réelle ascèse, simple, joyeuse et exigeante.
« Mon amour, marions-nous,
nous sommes restés seuls trop longtemps.
Soyons seuls ensemble,
voyons si nous sommes assez forts.
Faisons quelque chose de dingue, … »
Mais bien sûr ne croyez pas un traître mot, pas plus de la Vision du Soi que de Leonard Cohen, osez « quelque chose de dingue » : venez vérifier dans un atelier qu’il n’est pas nécessaire de conserver la mauvaise habitude d’attendre le miracle, de se contenter de « mendier des miettes ».
Cordialement