« Tous ceux qui te cherchent t’essaient
et ceux qui te trouvent te lient
à l’image et au geste.
~
Je veux, moi, te comprendre
comme la terre te comprend ;
en mûrissant,
je fais mûrir ton règne.
~
Je ne réclame aucune vanité
qui te démontre.
Le temps, je le sais,
ne porte pas ton nom.
~
Ne fais nul miracle pour moi.
Donne raison à tes lois
qui d’âge en âge
montrent mieux leur visage. »
« Livre d’Heures » (1899 – 1906)
Traduction de Maurice Betz
Les correspondances entre ce court poème et la Vision du Soi de Douglas Harding me semblent tout simplement innombrables. Je vous laisse donc volontiers vous mettre au travail pour les recenser !
[NB : le site rilke.de est un véritable trésor en langue allemande, mais si vous allez sur l’onglet « Gedichte » et descendez un peu dans la page, vous découvrirez bon nombre de poèmes écrits directement en français sous la rubrique « Gedichte in französischer Sprache« . Il ne semble pas possible d’établir un lien direct, d’où ces explications.]
Cordialement
2 réponses sur « « Tous ceux qui te cherchent … » »
Merci pour votre sensibilité et votre douceur d’être tout ceux qui ont été capables de ressentir et vivre ce poème dans la réalisation de leur réalité peuvent le comprendre…., j’aime penser et il y a des choses qui ne sont pas dévoilées
Bonjour Jean Marie,
Merci de votre intérêt pour volte-espace. N’hésitez pas à le faire connaître.
Une étiquette Rilke regroupe d’autres billets qui l’évoquent.
Bonne continuation
Cordialement
Jean Marc