« De nouveau bruit plus fort ma vie profonde,
comme roulant dans un lit élargi.
Proches de plus en plus me deviennent les choses
et les images, toujours plus vues.
De l’ineffable je me sens plus familier.
Mes sens, tels des oiseaux autour d’un chêne,
se perdent dans le ciel agité par le vent,
ou, portés par les poissons, plongent
dans le jour brisé des étangs. »
Livre d’Images (1899 – 1905)
Traduction de Maurice Betz
Un atelier de vision du Soi selon Douglas Harding vous permettrait de vivre d’assez près ce que Rilke explore et révèle dans ce poème.
[NB : le site rilke.de est un véritable trésor en langue allemande, mais si vous allez sur l’onglet « Gedichte » et descendez un peu dans la page, vous découvrirez bon nombre de poèmes écrits directement en français sous la rubrique « Gedichte in französischer Sprache« . Il ne semble pas possible d’établir un lien direct, d’où ces explications.]
Cordialement