« Un être humain est une partie d’un tout que nous appelons l’univers, une partie limitée du temps et de l’espace. Il fait l’expérience de lui-même, ses pensées et sentiments comme quelque chose de séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de sa conscience. Cette illusion constitue une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à de l’affection pour les quelques personnes les plus proches de nous.
Notre tâche consiste à nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion à toutes les créatures vivantes et à la totalité de la nature dans sa beauté. »
« A human being is a part of the whole called by us universe, a part limited in time and space. He experiences himself, his thoughts and feeling as something separated from the rest, a kind of optical delusion of his consciousness. This delusion is a kind of prison for us, restricting us to our personal desires and to affection for a few persons nearest to us.
Our task must be to free ourselves from this prison by widening our circle of compassion to embrace all living creatures and the whole of nature in its beauty. »
Cordialement
Citation découverte grâce à Jean Bouchard d’Orval. Merci Jean.
Dans le dessin ci-dessous – la carte maîtresse de la Vision du Soi selon Douglas Harding – la zone périphérique « je suis humain » représente ce « quelque chose de séparé du reste ». Se résigner à vivre seulement dans cette zone là, ce n’est pas vivre.
Faire – concrètement, simplement, joyeusement – le court voyage jusqu’au « Je Suis » central permet de se libérer de cette « illusion d’optique », de cette « prison » … Ensuite un peu de temps est bien entendu nécessaire pour intégrer cette nouvelle façon de Voir. Et, généralement, la « compassion » s’ensuit naturellement.
Mais cette considérable proposition nécessite d’en passer par une expérience de première main, donc : ayez l’audace d’essayer, et vérifiez !
NB : Albert Einstein aurait sans doute apprécié le développement extraordinaire, et surtout extraordinairement utile, que Douglas Harding a produit à partir de cet étonnant « Autoportrait » d’Ernst Mach.