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1 - Pratique de la Vision du Soi Fondamentaux Vision du Soi Harding Douglas VOLTE & ESPACE

Le Procès … – Témoin à charge n° 26, la conseillère psychologique

 » Nous sommes tous avides de perfection, la grande question est de savoir où la trouver. La plupart d’entre nous la cherchons au mauvais endroit, dans notre région humaine périphérique, alors que sa place véritable est dans la divinité qui est en notre centre.

Dans le cas des êtres humains, le contraste entre leur perfection centrale et leur imperfection périphérique est problématique, dramatique et complexe. Il est très important de s’en rendre compte. Utopie (le mot grec signifie : aucun lieu) est à jamais irréalisable dans tous ces lieux situés là dehors, et toujours réalisable dans ce Non-lieu ici même.

Vos valeurs en tant que Première Personne sont l’inverse de vos valeurs en tant que seconde/troisième personne. Et la caractéristique de la première est une perfection dont la seconde manque totalement.

  1. L’amour de ce petit là est conditionnel.  … l’amour divin du Grand, ici, est inconditionnel. Il n’exige rien, ne demande rien en retour, rayonne également sur tous, ne varie jamais, est toujours égal. …
  2. Ce petit là, qui cherche toujours à prendre le pouvoir sur les autres, se révèle en fin de compte totalement impuissant … Au contraire le Grand, qui ne souhaite aucun pouvoir, est finalement l’Unique Pouvoir : il n’agit pas de l’extérieur sur les créatures, mais de l’intérieur en tant qu’elles.
  3. l’avidité du petit … Le grand … est si Grand qu’il ne reste rien en dehors de lui à acquérir et à posséder. Il ne possède pas une chose : tout ce qu’on peut imaginer, il l’est. Étant lui-même Non-chose, il contient toutes choses, et il est comblé.
  4. Le savoir du petit est la fin de l’émerveillement, la connaissance du grand en est le commencement.
  5. Le petit veut à tout prix réussir aux dépens des autres et finalement échoue. Le Grand ne cherche pas le succès, et gagne.
  6. Pour le petit la naissance est un événement heureux, la mort un événement tragique. Pour le Grand, c’est l’inverse …
  7. Quant à la haine, la colère, la peur et le désir … comme ils semblent logiques et naturels au petit, là-dehors, et comme ils sont vraiment absurdes ici, pour le Grand !

Totalement distincts et différents à tous points de vue, le Grand et le petit sont les deux moitiés inégales d’un tout, une lame acérée et une pierre à aiguiser, aussi dissemblables que le haut et le bas, la gauche et la droite, et aussi inséparables. Ensemble ils créent la dynamique, la polarité, l’interaction permanente entre la Divinité et l’humanité qui font la trame de notre vie. Blasphémer, selon moi, c’est prétendre être l’un sans l’autre – prétendre être un homme qui peut fort bien se passer de Dieu, merci beaucoup, ou prétendre être le Dieu qui peut très bien de passer de l’homme, bon débarras. Dans les deux cas, le remède contre le blasphème consiste à être les deux consciemment (en laissant chacun à sa place) et à accepter le va-et-vient incessant qui a lieu entre eux.

[…]

Dans la mesure où je reste centré dans la perfection de l’Homme Nouveau, de ma Véritable Nature en tant que Première Personne du Singulier, les multiples imperfections du vieil homme sont atténuées. Dans la mesure où j’applique les valeurs de cet Homme Nouveau … les valeurs opposées du vieil homme sont de moins en moins pesantes et gênantes … A vrai dire, le meilleur service que je puisse rendre à Jack c’est de me retirer de lui pour être Moi-même. … Il n’est pas normal, pas lui-même, tant qu’il n’a pas renoncé à lui-même et pris refuge en Dieu. L’homme n’est pas l’homme tant qu’il n’est pas Dieu. »

Cathédrale de Strasbourg
Façade

« Tant que vous ne transférez pas les choses de la main droite dans la main gauche, et celles de la main gauche dans la droite, celles de dessus dessous et celles de derrière devant, vous ne connaîtrez pas le Royaume. »

Martyre de Saint-Pierre

 

 

 

 

La musique de notre pianiste  ne sera pas de trop pour se remettre de ce bien « lourd » chapitre !

 

Cordialement

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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