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6 - Lectures essentielles

L’amour … – Christian Bobin

Dans un des nombreux courriels accumulés lors des vacances – la plupart au service de cette activité soi-disant « essentielle » des « sociétés » modernes : vendre des choses qui ne servent à rien à des personnes qui n’en ont pas besoin – se trouvait cette pépite, une de plus, de Christian Bobin : « L’amour est plénitude du manque ».

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« Vous attendez de l’amour qu’il vous comble.
 Mais l’amour ne comble rien
Ni le trou que vous avez dans la tête¹,
ni cet abîme que vous avez au cœur

L’amour est manque bien plus que plénitude
L’amour est plénitude du manque².

C’est je vous l’accorde une chose incompréhensible
Mais ce qui est impossible à comprendre est tellement simple à vivre³.« 

« Le Très-Bas »,  Gallimard, Folio, 1995

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Il n’est pas besoin d’en dire beaucoup plus …

En notre temps de bêtise, de vulgarité, de brutalité et d’incompréhension quasi totale du sens de la vraie grandeur, heureusement qu’il est possible de lire et relire des auteurs comme Christian Bobin.

BobinVoletsNB : j’ai retrouvé la citation complète et sa référence sur le site : Chanter la beauté du monde, où sont présents de nombreux amis : Rûmi, François Cheng, Michel Maxime Egger, …

En notre temps de bêtise, de vulgarité, de brutalité et d’incompréhension quasi totale du sens de la vraie grandeur, heureusement qu’il est possible de découvrir et parcourir des sites aussi lumineux que celui-ci.

 

Cordialement

 

¹ – Comme en réalité pour moi-même je n’ai pas de tête, comment pourrais-je y avoir « un trou » … ?

² – Ou, exprimé à la manière de la Vision du Soi selon Douglas Harding, l’amour est cette conscience du Rien & tout, du Vide & plein, du Contenant & contenus, de l’Espace d’accueil & tout ce qui se présente, …

³ – « Simple à vivre », surtout grâce aux géniales expériences mises au point par Douglas. Mais n’en croyez pas un traître mot, venez plutôt vérifier ce qu’il en est dans un atelier !

by-nc-sa

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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