C’est dans un numéro récent de la revue « La Décroissance » que j’ai trouvé cette pépite :
« La disparition de l’être au profit de l’avoir est une des conséquences de ce régime que nous voyons se développer au cours du XIX° siècle. Il faudrait, pour qu’il en soit autrement, refouler le primat de l’argent, donner à l’activité économique une place accessoire, freiner le progrès technique, placer au premier plan la vie personnelle et spirituelle. C’est-à-dire très exactement, détruire le capitalisme. »
Et en cherchant une photo de Jacques Ellul pour l’illustrer, j’en ai trouvée une autre :
« Le plus haut point de rupture envers cette société technicienne, l’attitude vraiment révolutionnaire, serait l’attitude de contemplation au lieu de l’agitation frénétique. »
« … placer au premier plan la vie personnelle et spirituelle », remplacer « l’agitation frénétique » par « l’attitude de contemplation », voilà qui est devenu relativement simple (ce qui ne veut pas dire facile) grâce à la Vision du Soi selon Douglas Harding.
Il lui est souvent reproché de n’être pas assez, voire pas du tout, politique ; en ce sens là, elle l’est de manière suréminente. Essayez, vérifiez !
Cordialement
Je n’ai pas trouvé les références précises de ces citations sur l’excellent site de l’Association Internationale Jacques Ellul, ni ailleurs. Il existe une forte probabilité que la première provienne de « L’homme et l’argent » (Delachaux et Niestlé, 1954 – 3° édition in « Le Défi et le Nouveau, Œuvres théologiques 1948-1991 », La Table Ronde, 2007).
Cf. également : « L’argent » par Stéphane Lavignotte.
A lire, méditer et mettre en œuvre :
- « Introduction à Jacques Ellul » de Patrick Chastenet
- « Jacques Ellul, l’homme qui avait (presque) tout prévu » de Jean-Luc Porquet.
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