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Daniel Roumanoff

L’article précédent établissait un lien vers la page wikipedia « Maladie d’Alzheimer » qui vous propose, tout en bas, de nombreux liens officiels de qualité.

Néanmoins je souhaite en rajouter trois qui me tiennent à cœur : ce sont ceux qui relatent l’expérience de Colette Roumanoff auprès de son mari Daniel, décédé le 1° décembre 2015.

Le changement de regard qu’elle parvient a appliquer à cette maladie ouvre des perspectives réellement novatrices et, surtout, très utiles. J’espère que son message se diffusera largement dans notre société ; j’essaie d’y contribuer modestement avec cet article.

Son expérience a également été relatée dans un livre : « Le bonheur plus fort que l’oubli »,  Michel Lafon, septembre 2015.

&

Daniel Roumanoff a fait un travail remarquable pour faire mieux connaître la personne et la richesse de l’enseignement de Svami Prajnanpad. Nous lui devons une superbe biographie – magnifiquement structurée – de ce maître, ainsi qu’un ouvrage de référence – initialement une thèse de doctorat en Sorbonne – publié en trois tomes aux éditions de La Table Ronde :

  • « Svâmi Prajnânpad – Un maître contemporain – Manque et plénitude »¹
  • « Svâmi Prajnânpad – Le quotidien illuminé »²
  • « Svâmi Prajnânpad ou une synthèse Orient-Occident »³

Nous devons aussi à Daniel et Colette les traductions et éditions de lettres des principaux disciples de Svâmiji … Un véritable trésor, qu’il n’est pas possible de détailler in extenso ici.

Un immense merci pour tout cela, Daniel. Et merci à vous aussi, Colette.

 

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Daniel Roumanoff

 

Cordialement

 

¹ – « Quoique truffés de références à celui que nous appelions “Svâmiji”, mes écrits traduisent avant tout ma propre perception de son enseignement et la manière dont je l’ai assimilé. Daniel Roumanoff s’est par contre efforcé de présenter Svâmiji d’une manière aussi neutre que possible, en privilégiant les paroles du maître lui-même. »

Extrait de la préface d’Arnaud Desjardins

² – « Voir, accepter : ce sont les maîtres mots, qui résument tous les autres, de la sagesse de Svâmi Prajnânpad.

La vision, au sens où il la prend, s’oppose au “mental”, c’est-à-dire au discours ou à la pensée que nous ne cessons de substituer au réel. Elle n’est pas sans rapport en cela avec ce que Krishnamurti appelle le silence, et semble constituer un trait dominant de la spiritualité indienne :

La grandeur de l’Inde, c’est d’avoir mis en valeur le fait de voir (drsti) et non pas croire, non pas imaginer, non pas spéculer, mais voir directement ce qui est.”

Il s’agit de voir la vérité, simplement, au lieu de chercher toujours le sens ou la valeur. La lucidité, enseigne Svâmiji, est le seul chemin. … « 

Extrait de la préface dAndré Comte-Sponville

La Vision du Soi selon Douglas Harding, ce sont essentiellement des expériences – simples, concrètes, sans échappatoire – permettant de court-circuiter le « mental … le discours ou la pensée » afin d’être en contact immédiat avec le « réel ». Pas des expériences à lire ou à croire, non, des expériences à faire … Il n’y a que l’audace du premier pas qui coûte !

³ – « Svâmi Prajnânpad occupe, d’une certaine façon, une position unique en Inde. En effet, son approche se veut résolument scientifique et moderne. Il parle un langage clair, directement accessible à un occidental, un langage rationnel dont ont été évacués tous les mythes, les dieux, mes métaphores, les effusions mystiques, les ombres et les obscurités. Mais, en même temps, il se rattache à la tradition indienne, aussi bien par le cadre général, la problématique qu’il pose – la délivrance et les moyens d’y parvenir – que par les concepts utilisés. »

Extrait de l’introduction de Daniel Roumanoff.

Quel dommage que Svâmiji et Douglas – tous deux porteurs d’un « art de voir … les yeux ouverts » – ne se soient pas rencontrés en Inde …  Mais il se rencontrent désormais dans la pensée & le partage d’Alain Bayod, les miens, d’autres … Cette rencontre n’en est qu’au début de sa fécondité, j’en suis certain.

NB : les deux premiers tomes ont été réédités en 2009 chez Albin Michel, collection Bibliothèque Spirituelle.

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Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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