« Si les drogues (0) psychédéliques peuvent avoir tendance à ouvrir l’ego, la cocaïne et les drogues synthétiques ont plutôt tendance à le fermer, en rétractant le cœur et en gelant la capacité de compassion. Ceux qui prennent du haschisch aiment bien la convivialité du groupe, alors que les cocaïnomanes préfèrent être solitaires et – signe à la fois clinique et lourdement symbolique – détestent la lumière.
La cocaïne a été la drogue des dictateurs d’Amérique latine ; on dit qu’Hitler avait un faible pour la cocaïne et la supérine¹. L’usage de la cocaïne est répandu chez les décideurs et surtout dans les milieux liés au spectacle et aux médias. La cocaïne favorise le durcissement du moi, la violence paranoïaque et les perversions sexuelles.
Ces vibrations « cocaïnomaniaques » sont véhiculés par les ondes jusqu’au petit écran² : de ce fait, ceux qui sont esclaves de celui-ci sont perturbés de façon indirecte par cette drogue, même s’ils ne la consomment pas en tant que telle. »
« Méditation et psychologie »
Jacques Vigne
1° Partie : « Les racines corporelles » – Chapitre 3 : « Substances »
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Cordialement
0 – Qu’on ne se méprenne pas : ce billet ne souhaite pas promouvoir certaines drogues et en déconseiller d’autres, mais juste établir un lien entre la réflexion de Jacques Vigne et un drame récemment survenu en France. En dehors de leur utilisation strictement médicale les diverses « drogues » sont un désastre pour l’humanité. Comme l’a écrit Aldous Huxley – qui a étudié de près l’usage de la mescaline et a relaté son expérience dans « Les portes de la perception » – ces « substituts à la libération … ces succédanés de transcendance … sont au mieux insatisfaisants, au pire désastreux. »
La Vision du Soi selon Douglas Harding vous ouvrira plus sûrement « les portes » de l’éveil que n’importe laquelle d’entre elles.
¹ – « L’Extase totale : Le IIIe Reich, les Allemands et la drogue »
Norman Ohler – La Découverte, 2018
« Supérine » … ? Pervitine, opiacé ?
² – Concernant le « petit écran », cf. également ce beau texte : « Le Mal » – Christian Bobin. Mais malheureusement tous les autres médias peuvent également être concernés par la diffusion de vibrations négatives …
Christiane Singer a inséré dans « Les âges de la vie » une magistrale réflexion sur la responsabilité de l’artiste :
« Les représentations d’horreur … ouvrent à la machette, dans les forêts vierges de l’imaginaire, les pistes où s’engouffreront, demain, les cavaliers de l’apocalypse. … L’imaginaire est le talon d’Achille, le point vulnérable par lequel pénètrent dans le monde des vivants aussi bien le poison que la panacée. Aussi n’est-il pas d’œuvre innocente. »
De l’artiste, mais aussi du journaliste, des hommes de télé, de radio, d’internet, …