Catégories
4 - Transformation personnelle & sociale Fondamentaux Transformation personnelle & sociale

Chacun pour Ça – Marie Balmary

Les « happy few » lecteurs de volte-espace connaissent mon admiration pour les travaux de Marie Balmary et savent que je suis à l’affût de tout ce qui la concerne dans l’océan du wouèbe. C’est ainsi que je viens de découvrir une citation conséquente, mais partielle (partie entre les deux ** ci-dessous) – et peut-être aussi partiale, de « La Divine Origine – Dieu n’a pas créé l’homme » qu’il convient de replacer dans son contexte. (0)

L’extrait en question se trouve au cœur de l’avant-dernière partie, « De la société sans sujet à la synagogue, à l’ecclesia … », de la « Conclusion » … Il m’a semblé nécessaire de proposer ici les quatre paragraphes qui le précèdent et une bonne part de ce qui le suit. (Les mises en gras et les commentaires relèvent de ma seule responsabilité, bien entendu.)

&

« Je voudrais réfléchir un instant avec le lecteur à nos sociétés, notre vivre-ensemble selon que le sujet peut s’y éveiller ou non. Est-ce que cela fait une différence ? La question est considérable. Je voudrais seulement faire part de quelques réflexions, à très grands traits.¹

Les sociétés qui enseignent la prosternation sans relèvement promeuvent le moi-esclave et empêchent sa mue. Cet esclave n’est fraternel qu’avec les esclaves du même seigneur. Il sera forcément intolérant envers ceux qui ne sont pas de cette seigneurie. Plus intolérant encore avec ceux qui ne sont plus esclaves. Lui défend son maître. Il impose son dieu. Il défend surtout le fait d’être soumis. Pas de maître plus tyrannique que le soumis qui veut vous soumettre à sa soumission.²

Dès que l’on parle d’imposer la foi en un dieu, quel que soit le nom qu’il porte, c’est le dieu-maître, celui du Surmoi. Ce dieu-là ne se préoccupe guère de la mort de l’esclave puisque ce qui compte, c’est que le dieu, lui, ne meure pas. Qu’il ait toujours des prosternés. Ainsi pense le moi-esclave identifié à son maître, qui ne possède en propre ni sa vie ni sa mort.

Cette société est-elle durable ? Certes, elle peut durer. Mais elle comporte en elle-même le principe de sa perte. Elle sera menacée sur deux fronts et devra se battre : à l’extérieur, avec ceux qui ne reconnaissent pas son dieu ; à l’intérieur, avec l’instance en chacun de ses fidèles qui ne peut adorer ce dieu-là, cherchant la liberté et une autre forme de rencontre avec le dieu et avec autrui. Le désir de devenir sujet, heureusement, ne peut être éradiqué ; il ne peut être que refoulé, c’est dire que toujours il peut faire retour.³

** Les sociétés qui promeuvent l’homme pulsionnel, l’homme qui désire des choses et des satisfactions, ne conduisent pas davantage à la fraternité. Chacun pour soi, chacun son droit, ce n’est évidemment pas une loi de communauté mais la mise en loi de l’absence de loi. Cette société de l’avoir et du plaisir promeut, certes, la non-prosternation devant un maître, mais aussi le non-respect d’autrui puisque le Ça est son instance d’appui. Chacun pour Ça (4). L’individualisme est donc sa conséquence. Si l’essentiel, c’est d’être heureux en ayant tout ce qu’on désire, le désir d’être sujet n’est pas davantage satisfait que dans la société précédente, cette fois parce que la loi qui permet la relation a disparu. L’individu n’est soumis à aucun maître, mais le sujet n’est plus institué là où l’autorité symbolique n’est plus reconnue ; certes, l’individu n’est plus prosterné au pied d’un autel, mais le sujet n’est protégé par aucun dieu. Il devient incongru, voire pathologique, de réclamer pour soi une place d’être parlant auprès d’autres, une place d’unique, d’invisible, d’inconnu. Les droits de l’homme se réduisent peu à peu au droit d’avoir. On peut avoir même un être. Les enfants, biens désirables parmi d’autres biens, deviennent des choses qu’on peut produire sans soi, par des procédés pour lesquels on dépose des brevets. La fraternité se limite aux intérêts communs. Les alliances ne tiennent pas. Les lois de la parole disparaissent devant la loi du marché. (5)

Cesser de désirer peut alors apparaître comme une protection contre ce monde du tout-avoir. Ou bien, désirer la mort, la représenter comme seule preuve restant de la fausseté du système. La société du Ça essaie de nier cette mort qui limite tous les jours sa puissance. “Vous ne mourrez pas” est sa promesse. Et c’est un combat qu’elle doit livrer sans cesse à l’intérieur : trouver de quoi faire reculer la mort. Le sujet refoulé, lui, se sert de la mort sous toutes ses formes (la destruction des biens, la destruction du bien qu’il est devenu) pour échapper au bonheur d’avoir sans être. Le second danger qui menace cette société du Ça est extérieur, c’est son invasion par les peuples plus pauvres qui l’entourent et qui manquent, non comme elle de biens symboliques, mais de biens matériels.** (6)

Les paragraphes qui précèdent ne sont que des schémas : aucune de nos sociétés bien évidemment ne se réduit à un seul état de l’humain, à une seule forme des relations. Je veux seulement montrer par là que seule la première personne peut établir des alliances vivantes et durables entre les hommes et entre les communautés. Seule elle peut véritablement s’engager, seule elle reconnaît sa responsabilité. Certes, le sujet n’est plus manipulable et tout pouvoir doit compter avec lui. Mais la vie d’une démocratie, je crois, dépend de la proportion d’êtres parlant en leur propre nom dans sa population. (7)

Lorsque les sciences de l’homme parlent des masses, des foules, leur pessimisme ne peut guère être vraiment évacué. L’histoire apparemment leur donne raison.

Cependant il y a une autre histoire, plus secrète : l’invisible trajet des premières personnes, la transmission du dire Tu, du devenir Je. Ce qui fait qu’une masse devient un peuple. (8)

Car ils n’ont pas manqué d’apparaître, à chaque génération depuis les premiers qui ont commencé le dialogue d’humanité, nos ancêtres dans la parole. Non pas ceux qui ont conquis, soumis, dominé. Mais ceux qui ont écouté et parlé, cru et reconnu. Ceux qui ont refusé de se soumettre à qui les défaisait de leur gloire d’hommes et n’ont voulu être ni esclaves ni maîtres. Ceux qui ont rusé avec leur temps pour échapper à la fatalité de relations écrites d’avance. Ceux qui ont trouvé de quoi dire “Nous” davantage, sans cesser de dire Je. (9)

Par où sont-ils passés ? Il me semble que ceux qui ont gardé mémoire de ce qui les rend aptes à reconnaître en l’humain l’homme, fils d’homme et non pas bête ou esclave, ceux-là ont moins de peine à trouver le chemin.

Créature à jamais, ou créature devenant fils ? La légitimité du sujet est-elle possible sans aucune forme de filiation à la Référence absolue ? Une “auto-transcendance” de l’homme suffit-elle ? Simplement pour que nous parlions, ne faut-il pas que quelqu’un ait parlé avant nous ?

… Il demeure vital, pour chacun et pour notre vivre-ensemble, que nos communautés permettent à chacun d’accéder au chemin d’humanité de ses pères. Que nous puissions entendre les paroles de ceux qui se sont levés avant nous. Ceux de la synagogue – le lieu où l’on se rend ensemble -, ceux de l’ecclesia – l’assemblée convoquée, ceux de … (10)

Est-ce le hasard, est-ce le dieu qui n’a pas créé l’homme, qui nous a ainsi confiés, inachevés, les uns aux autres ?»

Cordialement

 

0 – La meilleure solution consiste bien sûr à lire ce livre en entier, vous ne le regretterez pas, et j’espère que ce court extrait vous en donnera le désir. Il existe aussi en Livre de Poche, collection Biblio Essais … mais comme vous allez vraisemblablement le lire et le relire, sa reliure finira par céder … Ce conseil d’ami vaut pour tout ses autres livres !

Voilà l’extrait découvert sur le wouèbe : « Marie Balmary, visionnaire en 1993« . Je vous laisse découvrir les commentaires sur ce site par vous-même.

¹ – La question de l’éveil du sujet est effectivement « considérable ». Est-ce qu’il y a une si grande différence entre cet éveil considéré du seul point de vue psychanalytique et un éveil spirituel ? Je ne connais pas assez la psychanalyse pour me prononcer. Cela dépend sans doute énormément de la personne même du psychanalyste, de son degré d’ouverture à la dimension de l’Esprit. Avec Marie Balmary la différence doit être assez minime …

A propos de psychanalyse et spiritualité, l’expérience de Swâmi Prajnânpad s’avère des plus intéressantes. On consultera avec grand profit l’ouvrage de Daniel Roumanoff : « Psychanalyse et sagesse orientale – Une lecture indienne de l’inconscient », aux éditions Accarias L’originel, 1996.

Je ne peux m’empêcher de coller ci-dessous cette citation de Bernanos, si difficile à entendre vraiment et à accepter :

« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. Hélas ! la liberté n’est pourtant qu’en vous, imbéciles ! »

La France contre les robots, VI

Pléiade Essais et écrits de combat tome II, 1995, p. 1025

² – Ce paragraphe résonne étrangement en cette période d’imposition perverse du « Pass » sanitaire ! Et plus largement de soumission devant une technostructure qui a profité de la pandémie pour avancer habilement ses pions dans le domaine de la surveillance généralisée … Il est étonnant, voire choquant, qu’au nom d’une très hypothétique sécurité sanitaire une majorité de personnes se laissent si facilement déposséder de leur liberté … Avant de produire ce rapport plus qu’inquiétant : « Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés », nos sénateurs auraient sans doute du méditer longuement cette citation de Benjamin Franklin :

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. »

Ils auraient pu aussi réfléchir plus soigneusement à la logique – mortifère – de notre « fabrique des pandémies ». La véritable « efficacité » consisterait à remettre sérieusement & rapidement en question cette pseudo-logique du « business as usual » … Nos parlementaires en seront-ils capables un jour ? Ce serait bien qu’ils se dépêchent avant que le climat – physique & social – ne dérape pour de bon …

Vous avez peut-être été confronté récemment à un « soumis qui veut vous soumettre à sa soumission ». C’est une expérience désagréable et difficile … L’histoire jugera ce Président qui a délibérément « calculé » d’alimenter l’intolérance. Et appréciera enfin à sa juste valeur, quoique trop tard, « l’avertissement du Président ». Elle jugera aussi tout ceux qui confondent le progrès avec le renforcement du « Système technicien », tous ceux qui nourissent « Le bluff technologique ».

« Ce n’est pas la technique qui nous asservit, mais le sacré transféré à la technique. »

³ – Il devient particulièrement difficile de « reconnaître » le « dieu » technoscientifique devant l’ampleur de la crise systémique engendrée … par le triomphe de la technique ! C’est sans doute le dérèglement climatique, l’épuisement des ressources, fossiles et autres, et les pandémies qui vont désormais arbitrer le débat sur sa prétendue neutralité. Ces « acteurs » incontournables ne se montrent guère doués pour la diplomatie et les compromis … Seul « le désir de devenir sujet » pourrait contribuer à limiter un peu les violences et souffrances qui s’annoncent … « Le seul espoir ».

4 – Le « Ça » formulé par Georg Groddeck a été repris et développé par Freud, notamment dans « Le Moi et le Ça ». Pas besoin de longues recherches pour constater que le Ça n’est pas une « instance d’appui » des plus solides.

Et pour le plaisir … et le lien avec la Vision du Soi :

« Les disciples aiment que leur maître reste immobile, tandis que je prends pour un imbécile celui qui souhaiterait que je dise demain la même chose qu’hier. Si vous voulez vraiment me succéder, regardez la vie par vous-même et dites honnêtement au monde ce que vous voyez. »

Georg Walter Groddeck, « analyste sauvage »

5 – Ne sommes-nous pas d’ores et déjà rendus là dans une barbarie, un chaos où la « fraternité » ne semble plus avoir de place ?

« Les alliances ne tiennent pas. Les lois de la parole disparaissent devant la loi du marché. »

Et notre Président, l’homme qui a pour fonction d’incarner le rassemblement, nous explique, de manière « disruptive » et totalement décomplexée, que c’est désormais là notre lot … la dissolution des lois de la parole ! Il ne devait pas s’étonner de recevoir des claques et des œufs, ce « Don Juan » d’opérette mérite bien pire.

« Don Juan est celui qui fait éclater les alliances, se moque des fidélités, met le désordre dans les relations et les places sociales, le désymbolisateur par excellence. »

Marie Balmary

6 – Comprendre que « la société du Ça essaie de nier cette mort qui limite tous les jours sa puissance » permet de bien comprendre toutes les aberrations dans la gestion de la pandémie de Covid-19. Olivier Rey a écrit un remarquable Tract Gallimard à ce sujet : « L’idolâtrie de la vie ».

Voilà sans doute le meilleur leitmotiv pour une vie réussie :

« échapper au bonheur d’avoir sans être ».

Mais il faut bien reconnaître que le « système » se fonde sur une logique radicalement inverse, qu’il est soutenu par tous les médias dominants, qu’une assez large majorité de personnes accepte avec délices de tomber dans le panneau … L’ancienne proposition « Tu choisiras la vie … » (Deutéronome 30, 19) reste donc plus que jamais d’une brûlante actualité.

7 – Dans « Histoire d’un allemand », Sebastian Haffner raconte la disparition progressive, savamment orchestrée, de « la première personne » au cours de l’instauration du nazisme en Allemagne. Comparaison n’est certes pas raison, mais je crois que notre modernité souffre d’un déficit de réflexion sur les liens obscurs et étroits qui relient les « start-up » & « start-up nations » engagées dans la mondialisation à la monstrueuse « efficacité » du nazisme …

« Et moi ? Je remarque que depuis bien longtemps je n’ai pas eu à dire “je” dans ce récit. Je me suis exprimé alternativement à la troisième et à la première personne du pluriel ; pour la première personne du singulier, l’occasion ne s’est pas présentée. Ce n’est pas un hasard. C’était un résultat – peut-être même le résultat – du traitement que nous subissions au camp : la personne de chacun d’entre-nous n’y jouait aucun rôle ; elle était complètement évacuée, mise hors jeu, elle ne comptait pas. » 

(Au début du paragraphe 38)

NB : « camp », c’est-à-dire un camp d’entraînement paramilitaire et d’ « éducation » idéologique.

Nos pseudo-élites auraient intérêt à lire ce magnifique récit de la disparition progressive de la liberté, de la dissolution du Sujet dans la … horde. Et également de (re)lire « Une conquête méthodique » de Paul Valéry.

8 – Là encore une citation de Bernanos s’impose :

« La civilisation européenne n’est pas une civilisation de masse. Je sais quel sens mystique, et comme religieux, on donne aujourd’hui à ce mot. Que m’importe ! La civilisation existe précisément pour qu’il n’y ait pas de masse mais des hommes assez conscients pour ne jamais constituer des masses, même s’ils sont entre eux rassemblés. Je ne dis pas qu’elle y réussit, je dis qu’elle doit y tendre. »

« L’esprit européen et le monde des machines »

Conférence à Genève, 12 septembre 1946

(NB : le lien ci-dessus donne accès à l’intégralité du texte. Mais que les choses soient bien claires : je ne cautionne pas l’orientation de ce site et de ses satellites.)

La Vision du Soi selon Douglas Harding peut nous aider à rejoindre cette « autre histoire, plus secrète : l’invisible trajet des premières personnes, la transmission du dire Tu, du devenir Je ». Essayez, vérifiez !

9 – Est-il possible que nous ayons tout faux en admirant, honorant, imitant « ceux qui ont conquis, soumis, dominé » plutôt que « ceux qui ont écouté et parlé, cru et reconnu » ? « Oui c’est possible ». Et il me semble que nous persévérons avec une farouche détermination dans cette diabolique erreur, au lieu de nous engager résolument dans « une transformation totale du sens de la grandeur »

Presque tout, et notamment l’histoire, l’économie, … serait à ré-écrire et à transmettre dans l’optique du paragraphe précédent si nous souhaitons que l’aventure humaine conserve un avenir. Nous en sommes encore très loin …

Que peut bien être cette « gloire d’hommes » ?  Svâmi Prajnânpad apporte un bon éclairage dans cette lettre. Lui aussi était convaincu que seuls des « Je » solides étaient en capacité de prononcer de véritables « Nous ».

10 – « Une “auto-transcendance” de l’homme suffit-elle ? » Pour répondre à cette question, il suffit de regarder les actualités du monde … Permettez-moi d’utiliser la carte maîtresse de la Vision du Soi ci-dessous pour tenter une explication :

Si cette “auto-transcendance” ne concerne que la zone périphérique « je suis humain », alors, non, elle ne suffit pas. Dans cette seule zone, il n’y a en réalité pas de « transcendance » et très peu d’espoir. Heureusement la réalité anthropologique de l’homme est beaucoup plus vaste, infiniment spacieuse, « Corps & âme – Esprit ». Ou « Corps & mental – Esprit » pour ceux que le mot « âme » dérangerait. Elle est structurée comme l’indique ce dessin : autour d’un « Je Suis » central, quel que soit le nom qu’on veut bien lui donner …

Énormément de textes ont été écrits à ce sujet … Le plus simple me semble encore de commencer par un atelier de Vision du Soi, pour ensuite aller éventuellement vérifier « si les experts ont bien pigé le truc » … ! D’abord une expérience de première main, qu’il est possible de valoriser par des lectures dans un deuxième temps. Sinon vous risquez de le perdre (« verlesen ») votre temps, c’est-à-dire votre vie. Elle est courte, mangez le dessert en premier !

Marie Balmary a infiniment raison : « Il demeure vital, pour chacun et pour notre vivre-ensemble, que nos communautés permettent à chacun d’accéder au chemin d’humanité de ses pères. » C’est ce que  j’essaye de faire, modestement, avec le partage de la Vision du Soi.

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.