Un article dans Télérama suivi d’une présentation enthousiaste dans la matinale de France Culture du 4/12/2013 me poussent à regarder sur la toile de quoi il retourne. Et, bon sang mais c’est bien sûr … Leonard Cohen [site officiel], le grand, l’unique, le toujours bien là (et pas las) Leonard Cohen [site francophone] qui se trouve à l’origine de ce superbe documentaire : « Twenty feet from stardom ».
« Comment est née l’idée de faire un documentaire sur les choristes ?
C’est un grand producteur de musique, Gil Friesen, qui y a pensé le premier. Il assistait un jour à un concert de Leonard Cohen. Les choristes étaient merveilleuses, et Gil s’est tout à coup mis à penser à elles, à leurs parcours, à leurs vies. En cherchant un peu, il s’est aperçu que le sujet n’avait jamais été traité… »
Voilà la mondialisation que j’aime, celle de l’Esprit : la Source s’appuie sur un poète & chanteur juif canadien, également moine zen et ayant aussi étudié auprès de Ramesh Balsekar, pour produire un de ces joyaux dont elle a le secret : Twenty feet from stardom.
Les voix et les présences extraordinaires de ces choristes trop peu connues constituent le support de l’expression de quelques « stars ». Support est un mot bien insuffisant : ces femmes sont l’espace d’accueil, chaleureux, aimant, inspiré, … pour des hommes (souvent) qui, parfois, ne sont guère à la hauteur de la qualité de cet espace … Mais c’est un autre sujet, passons !
[Il va bien entendu de soi que de Leonard Cohen ont aussi émergés bon nombre de joyaux poétiques & musicaux … Il faudra un de ces jours tenter d’écrire à ce propos …]
Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec cette blague attribuée à l’un des trois astronautes qui ont marché sur la lune le 21 juillet 1968. Au journaliste demandant : « Mais alors, dites-nous comment est Dieu, puisque vous avez dû le voir ? », il fut répondu : « Vous allez être surpris. D’abord, elle est noire ».
La joie est déjà là, dans cette simple photo …
Darlene Love, Tata Vega, Merry Clayton, Judith Hill, Lisa Fischer
« Le film a-t-il changé quelque chose pour toutes ces chanteuses ?
Comme elles sont, pour la plupart très croyantes (beaucoup d’entre elles ont été initiées au chant à l’église, quand elles étaient petites), elles m’appelaient tout le temps pour me dire qu’elles priaient pour le film. Et elle doivent être en hotline avec Dieu, ou alors il est mélomane ! Parce que tout, dans ce film a été béni, depuis l’accueil merveilleux qu’on a reçu au festival de Sundance jusqu’au succès dans le salles américaines, au printemps dernier. Cette réception favorable, c’était beau, comme si on avait enfin réparé des torts, offert à ces chanteuses la reconnaissance qu’elles méritent. Et dans la foulée du film, elles ont retrouvé un nouvel élan : Merry Clayton prépare un best of, le livre de Darlene Love été réédité, Judith Hill a signé un contrat avec Sony… Pour ma part, je rêve de les voir toutes faire une grande tournée ensemble. Ce sera peut-être pour l’année prochaine. »
Quant à lui, Douglas Harding dit ceci de la Vision à laquelle il a consacré sa vie, et que j’essaye moi aussi, modestement, de servir :
« Quand on est profondément convaincu de Ce qui est Ici, que l’on vit à partir de Cela, il se présente toujours des occasions où l’on a besoin de se concentrer très précisément sur quelque chose là dehors … C’est comme si la Vision était en attente. Elle est à l’arrière-plan. Ramana Maharshi disait que c’est comme le thème d’accompagnement en musique, non la mélodie principale. »
« L’immensité intérieure » – Chapitre 10 : Conversation IV
Un atelier de Vision du Soi selon Douglas Harding a pour objectif de vous faire prendre clairement conscience de cet « accompagnement » en arrière-plan et de vous aider à l’installer dans votre quotidien. Vous serez ensuite en mesure de mieux jouer votre propre musique de vie dessus … Essayez !
Cordialement