En digne « fils spirituel » de Douglas Harding, mon ami Richard Lang, partage sans compter, depuis des dizaines d’années et de toutes sortes de façons l’infinie richesse de la Vision du Soi.
Très régulièrement, il envoie notamment à qui a bien voulu s’inscrire à sa liste de diffusion des « Reflections ».
Il s’agit le plus souvent de citations de Douglas, assorties ou non de commentaires, destinées à nous aider à rester conscients de notre Vraie Nature. Voici ce que je viens de recevoir en ce 14 août 2016 :
Splendour
« How much harder it is to bear one’s splendour than one’s miseries ! »
Douglas Harding
« The Little Book of Life and Death »
Elle se trouve, entre parenthèses …, au début du chapitre cinq du « Petit Livre de la Vie et de la Mort »¹, page 39 :
« Il est tellement plus difficile d’assumer sa splendeur que de supporter ses misères. »
Cette traduction de Catherine est parfaite dans son contexte², mais la traduction suivante me semble préférable hors contexte :
« Grandeur
« Assumer sa grandeur est tellement plus difficile que supporter ses petites misères ! »²
En résumé : abonnez-vous aux « Reflections » de Richard, lisez « Le Petit Livre de la Vie et de la Mort », et surtout, essayez de participer à un atelier de Vision du Soi. Sans tarder, le temps presse … !
Cordialement
¹ – Éditions Dervy, 1997. Livre important, indispensable à toute personne qui, après avoir passé la première moitié de sa vie à faire son trou, souhaite réussir à en sortir au cours de la deuxième … (Vous aurez reconnu une célèbre citation de Jung, à peine modifiée … !)
« Le petit livre de la vie et de la mort » – Commentaires de John Wren-Lewis
Complément aux Commentaires de John Wren-Lewis sur « Le petit livre de la vie et de la mort »
² – Voici le premier paragraphe du chapitre « Je suis ce que je me sens être » :
« Je suis bien obligé de reconnaître que cette Totalité, cette Non-Chose &³ Toutes-choses, est ma véritable Nature.
Ce n’est pas une découverte que j’accepte naturellement.
En fait, j’essaye par tous les moyens d’esquiver cette conclusion par trop radicale. (Il est tellement plus difficile d’assumer sa splendeur que de supporter ses misères.)
Je tente toutes les voies d’évasion possible, protestant que tout ceci est bien trop exclusivement physique ou matérialiste et pas assez moral ou spirituel, que c’est trop scientifique et pas assez humain ; que cela accorde trop d’importance à ce que les autres perçoivent de moi et pas assez à ce que je perçois de moi-même ; ou encore, qu’il s’agit trop de ce que je parais être et pas assez de ce que je ressens – et certes je me sens assez humain, souvent même trop.
Le but de toutes ces objections (et il y en a d’autres), c’est de prouver que somme toute le sens commun a raison, et que je suis bel et bien l’être humain clairement définissable que tout le monde m’a dit que j’étais et je croyais être. »
³ – L’esperluette est bien entendu un ajout personnel à ce texte, mais elle me semble bien convenir ici, entre ces deux mots composés disposant chacun déjà d’un tiret d’une part. Et d’autre part pour signifier clairement l’indissociabilité, la non-dualité entre cette « Non-chose », ma nature d’espace d’accueil illimité et inconditionnel et « Toutes-choses », c’est-à-dire tout le reste, tout l’univers et les créatures qui l’habitent.
J’ai un amour immodéré, et parfois excessif, de ce merveilleux logogramme : &. Mais vous l’aviez déjà remarqué ! Pour les curieux : « Nœuds & esperluettes ».