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Notre plus grande peur – Our greatest fear

Notre plus grande peur … – Our greatest fear …

Il m’a toujours semblé que ce texte célèbre s’adaptait particulièrement bien au contexte de la Vision du Soi. Que notamment il permettait de comprendre pourquoi la géniale méthode de Douglas Harding se diffusait aussi laborieusement, pourquoi elle suscitait si souvent réticences et résistances, même de la part de personnes sincèrement engagées sur le chemin de la recherche et de la réalisation du Soi.

« Notre plus grande peur n’est pas d’être insuffisants. Notre plus grande peur est d’être capable au-delà de toute mesure. C’est notre lumière et non notre obscurité qui nous effraye le plus. Nous nous posons la question : “qui suis-je pour oser me penser comme quelqu’un de brillant, grandiose, plein de talents fabuleux ?” Mais en fait, qui êtes-vous pour ne pas oser l’être ? Vous êtes un enfant de Dieu.

Jouer petit ne sert pas le monde.

Se réduire de manière à ce que les autres ne se sentent pas mal à l’aise autour de vous n’apportera aucune lumière. Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous. Et elle ne se trouve pas seulement chez certains d’entre nous ; elle est en chacun de nous. Et en laissant briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

Au fur et à mesure que nous sommes libérés de notre peur, notre présence automatiquement libère les autres. »

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La phrase « Jouer petit ne sert pas le monde » me renvoie à cette distinction si fructueuse entre la « petite » 3° personne [Zone « Je suis humain » du dessin ci-dessous], à laquelle souvent nous nous identifions si funestement, et le « Grand«  [Zone « Je Suis » du dessin], notre réalité la plus essentielle.

Oui, pour servir réellement et efficacement le monde il est nécessaire d’oser assumer la dimension du « Grand », en sachant bien qu’aucun adjectif et pronom possessif ne s’y rapporte et ne s’y rapportera jamais. Nous sommes tous des enfants du « Grand », ayons l’audace et le courage de manifester sa gloire. Et ayons également dans le même mouvement l’audace et le courage de remettre ce « petit », si utile et si précieux, à sa place dans la hiérarchie cosmique.

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Et peu importe le mot utilisé pour désigner ce … mystère  : Dieu, le Grand, l’Espace, l’Ouvert, la Claire Lumière, le Visage Originel, la Source, etc … il sera de toute manière complètement inadéquat.

Utiliser ce texte pour ce billet m’a permis de découvrir le quiproquo relatif à son attribution et de participer, modestement, au rétablissement de la vérité.

Marianne Williamson, écrivaine américaine née le 8 juillet 1952 à Houston, est l’auteure de ce texte devenu très célèbre, attribué à tort (et à raison) à Nelson Mandela lors de son discours d’investiture à la présidence de l’Afrique du Sud, le 10/05/1994.

C’est un extrait de son livre « Le Retour de l’Amour : Réflexions sur les principes énoncés dans Un cours sur les miracles » paru en 1992.

Marianne Williamson a dit à ce sujet :

« Aussi honorée que je puisse être si le Président Mandela avait cité mes mots, en réalité il ne l’a pas fait. Je n’ai aucune idée d’où a pu surgir cette idée, mais je suis heureuse que ce paragraphe en soit venu à signifier autant pour autant de personnes »

Comme la traduction française peut sans doute être nettement améliorée, vous avez ci-dessous l’original en langue anglaise.

« Our deepest fear is not that we are inadequate. Our deepest fear is that we are powerful beyond measure. It is our light, not our darkness, that most frightens us. We ask ourselves, who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous? Actually, who are you not to be? You are a child of God. Your playing small doesn’t serve the world. There’s nothing enlightened about shrinking so that other people won’t feel insecure around you. We are all meant to shine, as children do. We were born to make manifest the glory of God that is within us. It’s not just in some of us; it’s in everyone. And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same. As we’re liberated from our own fear, our presence automatically liberates others. »

Mais Madiba mérite lui aussi de figurer ici … ne serait-ce que pour la diffusion mondiale impulsée à ce texte.

Cordialement

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Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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