La mort de Douglas Harding avait inspiré à José Le Roy un bel article auquel je vous renvoie : « Informations sur la mort de Douglas Harding ».
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Quelques pépites :
« … OUI ! Tu étais un sacré bonhomme !
Noble, brillant, totalement consacré à ta « mission » : le partage de ton expérience spirituelle – incomparablement intègre, et néanmoins plein d’humour !
Peut-être ce que j’admire le plus en toi c’est que malgré ton génie tu n’as jamais essayé de prendre le pouvoir sur les autres et ne t’es jamais considéré comme meilleur ou supérieur à qui que ce soit. … »Catherine
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« – Douglas, c’est Alan.
– Ah Alan, comment va ton rhume ? (How is your cold?) »
(Alan Rowland a raconté qu’il avait voulu venir voir Douglas pour lui dire adieu avant de mourir mais qu’il avait été retardé par un méchant rhume (a cold). Il a quand même réussi à venir à Nacton quelques jours seulement avant le départ de Douglas. Quand Alan s’est approché du lit, Douglas dormait. Et puis il s’est réveillé et …)
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« Quelques jours avant la mort de Douglas, j’étais assis à ses côtés. Après être resté silencieux pendant un certain temps, il a ouvert les yeux et a dit :
« J’avais pris une décision et je m’y suis tenu ».
Et effectivement c’est ce qu’il a fait. Ayant vu sa vraie Nature si clairement et si simplement – son absence de visage, il a décidé de partager cette Vision avec le monde. C’est ce qu’il a fait. »
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« … nous ne sommes pas ici pour des funérailles ordinaires, mais pour les funérailles extraordinaires d’un homme hors du commun. … Il avait l’habitude de dire dans ses ateliers : Douglas est une denrée périssable. Il n’ a cessé de nous rappeler que notre apparence humaine est impermanente, transitoire. Tout ce qui est né doit mourir. Tout est impermanent.
Alors s’il n’y avait que ce message, sans doute il n’y aurait que la tristesse. Mais Douglas nous a donné aussi un autre message. Il nous a dit aussi que ce qu’il était vraiment, vraiment ne pouvait pas mourir. Au centre de moi-même, disait-il, je suis éternel, hors du temps, pour toujours et à jamais.Je ressens de la gratitude pour cette merveilleuse incarnation de la source qu’était Douglas, même si lui disait toujours :
« Oh tout cela, la Vision Sans Tête, n’est pas venu dans le monde grâce à Douglas mais malgré Douglas ! »
Alors Douglas nous te disons merci ; merci d’avoir en partant laissé la porte grande ouverte vers ce qui jamais ne meurt.
Maintenant, nous avons une dette envers toi celle de partager la vision de notre vraie nature. …« Quittez votre état périphérique de troisième personne et rentrez Chez Vous, au Centre, où vous retrouverez votre nature de Première Personne. Laissez la petite personne mortelle là-bas, dans le miroir, et revenez vers le JE immortel, Ici, devant le miroir. Soyez l’éternel MOI que vous êtes déjà. »
Dans « Le petit livre de la vie et de la mort », Douglas avait dessiné ceci avec ce commentaire :
« Voici ma gatha, mon épitaphe, ma pierre tombale »
José Le Roy
Cordialement