« En moi brûle le désir de devenir grande dans la simplicité. »
Paula Modersohn-Becker
- Une exposition à Paris.
- Un musée à Brême.
- Une biographie de Marie Darrieussecq : « Être ici est une splendeur – Vie de Paula M. Becker ».
« … c’est une réflexion sur son geste esthétique que mène Marie Darrieussecq dans cet opus précis, épuré, profond. Une interrogation sur la nouveauté et le secret de l’intensité de cette peinture sans ombre ni perspective, centrée sur le motif féminin, à laquelle s’est vouée celle qui fut par ailleurs l’amie de Rilke et de son épouse, la sculptrice Clara Westhoff. Visages de jeunes filles ou corps de femmes, sur les toiles de Paula M. Becker figurent …
“… de vraies femmes. J’ai envie de dire des femmes enfin nues : dénudées du regard masculin. Des femmes qui ne posent pas devant un homme, qui ne sont pas vues par le désir, la frustration, la possessivité, la domination, la contrariété des hommes”
, écrit Marie Darrieussecq. Des femmes vivantes et présentes – et dans cette représentation, quelque chose de très proche de « la splendeur du vrai », dont, avant Cézanne, Plotin faisait la définition même de la beauté. »
Télérama, Nathalie Crom
- Sans oublier bien sûr le « Requiem pour une amie » de Rainer Maria Rilke.
Cordialement
Juste quelques mots pour dire aussi à quel point la Vision du Soi selon Douglas Harding peut vous aider à accomplir ce plus profond « désir » de chaque être humain :
« … devenir grand dans la simplicité. »
Tout simplement en voyant qu’Ici au Centre il est déjà parfaitement réalisé, que sa véritable nature, son « visage originel », est – éternellement – espace d’accueil illimité et inconditionnel, « Grand ».
En voyant parfaitement cela & Cela une fois, et en disposant ensuite des moyens pratiques de le revoir à volonté. Mais n’en croyez pas un traître mot, essayez, vérifiez !
Paula Modersohn-Becker peignait très certainement à partir d’Ici … qu’elle en ait été consciente ou pas.
J’ose donc modifier d’une majuscule un vers de Rilke … !
« Être Ici est une splendeur »
« Élégies de Duino »
R. M. Rilke