« Vous ne saisirez pas un mot de ce que je vais dire si vous n’avez pas l’audace de regarder, pour voir si Ce Que Je prétends être et faire n’a pas toujours été Ce Que, de toute évidence, vous êtes et faites tout le temps.
[…]
Avec Catherine de Gênes, je dis : Mon Véritable Moi est Dieu. … Ce n’est pas un blasphème. Ce n’est pas une folie des grandeurs. Ce n’est pas une divagation. Ce n’est pas l’un des suppléments facultatifs de la vie. Ce n’est pas une faveur précieuse et très rare accordée par la grâce de Dieu, … Ce n’est pas l’accomplissement des âmes pieuses dont vous et moi pouvons fort bien nous passer, merci beaucoup.
Non. C’est une nécessité. C’est le seul mode de vie sensé, le seul (je le répète) qui soit efficace et pratique. …
Finalement, la raison ultime pour laquelle c’est le seul mode de vie valable n’est pas qu’il soit le seul à donner satisfaction, mais qu’il soit le seul possible. En tous cas, c’est la seule façon dont la vie puisse être vécue. Ce n’est pas quelque chose à atteindre, mais à accepter. Ce n’est pas quelque chose que l’on espère penser, ressentir ou réaliser un jour. C’est ce que l’on peut voir maintenant. »
« Si je me connaissais aussi intimement que je le devrais, je connaîtrais parfaitement toutes les créatures. »
Pour digérer tout cela, il faut que le pianiste nous joue quelque chose de léger, même si le thème de l’opéra n’est pas des plus gais …
Cordialement
