« Au cœur du réel, le vide,
plein¹.
Plein d’une plénitude
qui laisse intacte sa vacuité.
Vide plein,
coïncidence des opposés².
Plénitude sans épaisseur,
sans durée, sans matérialité.
Plénitude de conscience
sans épaisseur, sans durée, sans matérialité.
Plénitude de conscience
qui laisse intacte sa vacuité.
Et la conscience
est l’ultime fondement de tout ce qui existe. »
1 – Cf. Jacob Böhme : « Nichts und doch Alles : Rien, et cependant Tout », cité dans « Le Vide – Expérience spirituelle en Occident et en Orient », page 119 ; Maître Eckhart : « Dieu est vide de toutes choses, c’est pourquoi il est toutes choses », ibid.
2 – Cf. Nicolas de Cues, « Trois traités sur la docte ignorance et la coïncidence des opposés ».
Cordialement