« Les solutions du passé sont devenues les inhibiteurs du futur. »
L’inventeur du premier vaccin contre la poliomyélite parle d’abord de et dans son domaine, la biologie.
Mais serait-il complètement farfelu de généraliser son audacieuse proposition à quasiment tous les domaines – éducation, économie, politique, … – et notamment à celui qui nous intéresse ici sur volte-espace : la recherche & découverte² de Ce Que nous sommes vraiment ?
« Inhibiteur » : le mot, employé à dessein par un scientifique – rompu à l’utilisation de substances inhibitrices – est réellement très fort. Vous connaissez tous quelques synonymes : « empêcher, interdire, arrêter, retenir, freiner, défendre, prohiber. » Son étymologie semble assez claire : de « in » et « habere » : tenir dans, enfermer, incarcérer …
Vous connaissez tous également quelques « solutions du passé » en matière de recherche de Ce Que vous êtes vraiment, en matière de quête spirituelle. Je vous propose juste d’appliquer à votre propre liste, simplement & sincèrement, la remarque, aussi pertinente qu’impertinente, de Jonas Salk, et d’en tirer les conséquences, aussi difficiles, aussi déchirantes soient-elles.
Même si la Vision du Soi selon Douglas Harding date déjà des années soixante, je ne considère bien évidemment pas qu’il soit possible de la ranger dans la catégorie des « solutions du passé ». Bien au contraire, cette méthode demeure une « braise » incandescente … mais la seule manière d’en être certain consiste à tenter l’expérience, à se « brûler » pour rallumer le « feu ». Essayez …
Cordialement
¹ – Cf. aussi : Jonas Salk, wikipedia anglais
² – Si la recherche s’inscrit assez naturellement dans les dimensions temporelles du passé et du futur, la découverte est toute entière au présent. En quelque sorte elle abolit le temps et débouche sur une « éternité » : un espace vide de toute chose dans lequel il est impossible de mesurer le moindre changement.
Mais il n’empêche que cette découverte de Ce Que Je Suis vraiment, de Cela, de mon « visage originel », … conditionne notre avenir, pour ne pas dire notre survie.