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« L’hypothèse de travail minimale », extraits – Aldous Huxley

« La philosophie éternelle » d’Aldous Huxley a été pour moi LE LIVRE CLÉ, celui qui m’a ouvert les portes d’un univers inconnu et essentiel … et ne m’a guère laissé le choix de revenir en arrière.

Puisque je m’y suis engagé ici, je travaille actuellement à essayer de mieux vous le présenter dans divers brouillons d’articles.  Mais ce n’est pas si facile, c’est un livre « d’avant », exigeant, d’une immense richesse tant par son sujet : une anthologie de textes mystiques de toutes traditions et époques, que par le commentaire qui les relie, composé par un des plus grands esprits de tous les temps …

Bref c’est raide, et il va falloir m’accorder quelques délais ! Mieux vaut d’abord participer à un atelier de Vision du Soi selon Douglas Harding et ensuite, si vous estimez avoir besoin de références pour situer ce que vous aurez vécu, lire ce livre !

D’où l’idée de vous parler aussi d’un ouvrage nettement plus abordable :

« Dieu et moi. Essais sur la mystique, la religion et la spiritualité » (Éditions du Seuil – Points Sagesses n° 165).

C’est un recueil d’articles parus dans une revue assez confidentielle entre 1941 et 1960. Certains d’entre eux se trouvent également dans le recueil paru en 10/18 (Éditions du Rocher) sous le titre « Les portes de la perception »).

Le premier d’entre eux s’intitule « L’hypothèse de travail minimale », et la voici :

« L’hypothèse de travail minimale peut s’énoncer ainsi :

  • Il existe une divinité, un fondement, un Brahman, une claire lumière du vide qui est le principe non manifesté de toute manifestation.
  • Ce fondement est à la fois immanent et transcendant.
  • Il est possible à l’être humain de l’aimer, de le connaître et, potentiellement, de s’identifier à lui.
  • Accomplir cet acte de connaissance unitive de la divinité est l’objet ultime de l’existence humaine.
  • L’homme doit respecter la loi, ou dharma, suivre le Tao ou Voie, s’il veut réaliser son objet ultime. »

Les vingt-six autres chapitres, moins directs que celui-ci, « frappent » cependant assez fort. Ce brave Aldous, bien qu’assez pessimiste sur la nature humaine et l’évolution du monde, avait néanmoins trouvé la clé de la joie

Bonne lecture.

 

Cordialement

 

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Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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