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Fondamentaux Vision du Soi

Leonard Cohen ou l’unité de l’être – Chantal Doré

Un hommage à Leonard Cohen sur L’Encyclopédie de l’Agora :

« J’ai eu la chance, que dis-je, le privilège d’assister à un spectacle de Leonard Cohen à Québec en décembre 2012. C’était peu après le début de mon enchantement pour l’œuvre et son artisan.

Marqué dans ma mémoire, ce monsieur chapeau-cravate chantant dans un doux cri, saisissant son micro comme un naufragé un bois flottant, comme une supplication, une prière, à genoux sur scène devant son public ou devant une femme aimée, respirant, incarnant la spiritualité comme la sensualité. Littéralement et radicalement subjuguée, séduite je fus. Il priait, suppliait, adorait, aimait à genoux joints, yeux fermés, voix rauque presque caverneuse, tenant son micro à deux mains, souriant ou souffrant, homme ardent dans une pause extatique, pleinement abandonné.

Cohen symbolise l’incarnation de cette fusion des dimensions spirituelle et sensuelle de l’existence, l’incarnation de la beauté par l’élévation de l’âme et du désir. Pour moi, lui seul a su exprimer aussi radicalement par ses odes ce caractère double et porteur de la plus belle unité de l’être. Il demeure, parmi les quelques éminents poètes de ce siècle, celui qui a le mieux su exprimer l’amour, la mort, l’amour, la souffrance, l’amour, le mal, l’amour, la violence, et encore la radicalité de l’amour.

Précision d’horloger, travail d’orfèvre, parfois chanté, parfois psalmodié, parfois murmuré, il a célébré l’espérance – désespérance de notre commune condition humaine habitée par cette dualité spirituelle et sensuelle. Ses œuvres endisquées, surtout les trois dernières, Old Ideas, Popular Problems et You Want It Darker incarnent tout à la fois une maîtrise instinctive du sens des sentiments humains que possédait Cohen et la quintessence de son œuvre dans une invocation pour l’engagement, la liberté et l’amour. »

 Chantal Doré

25 décembre 2016

 

Cordialement

 

Leonard Cohen l’a écrit & chanté de bien des façons, mais je retiens surtout celle-ci :

« … but love is the only engine of survival. »

(Dans « The future », que vous pouvez écouter un peu partout sur le net et inclure illico dans votre discothèque si ce n’est pas encore fait.)

Ce n’est certes pas un scoop : les prophètes & poètes de toutes les traditions et hors traditions crient grosso modo la même parole depuis la nuit des temps … dans le désert, généralement. Le moment est peut-être venu de commencer à l’écouter pour de vrai, afin d’éviter que le monde ne se défasse pour de bon, d’offrir à cette « formule » le « lieu » qu’elle mérite : notre cœur …

La Vision du Soi selon Douglas Harding peut constituer une aide décisive pour « donner une chance à l’amour » et permettre d’accéder à la liberté qu’il permet … Il suffit de le vouloir vraiment, il suffit d’avoir cette audace. Mais n’en croyez bien sûr pas un traître mot, essayez, vérifiez !

 

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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