« Qui je suis vraiment vraiment produit tout, est responsable de tout, ne se lave les mains de rien, d’aucune de Ses créatures, si mauvaise ou malheureuse soit-elle. Ces épaules sans tête sont visiblement assez larges pour endosser la responsabilité de tout ce qui est condamnable, comme de tout ce qui est admirable. …
En résumé, votre « projection » est excellente quand elle est totale, quand elle vous vide complètement. Elle porte alors un deuxième nom : elle s’appelle création, elle émane de Qui vous êtes vraiment, vraiment, et se manifeste dans un monde qui est reconnu pour ce qu’il est vraiment, vraiment, c’est-à-dire Vous-même. … Ce sont les demi-mesures qui sont notre perte. »
« Les rues étaient miennes, Le temple était mien, Les gens étaient miens, Leurs vêtements, or et argent étaient miens, Autant que l’éclat des yeux, La beauté de la peau, La bonne couleur des visages. Les cieux étaient miens, Et le soleil, et la lune, et les étoiles, Et le monde entier était mien. Je suis seul à jouir de toutes choses, Moi le seul spectateur. »
Un violon ne sera pas de trop pour accompagner le pianiste dans la célébration de la joie de Thomas Traherne.
Cordialement