« On s’ennuie tellement (x 4)
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières
Marcher dans le désert
Dormir dehors
Couché sur le sable d’or
Les satellites et les météores
Dormir dehors
Il faut un minimum
Une bible, un cœur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium
Il faut un minimum
Si loin de la nature ici
Le cœur durcit
On est si loin de l’air
On est si loin du vent
Si loin du grand désert
Si loin de l’océan
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Si loin de la nature ici
Le cœur durcit
Chercheur de trésor
De brindilles et de phosphore
D’amour humaine et d’effort
Chercheur de trésor
Il faut un minimum
Une bible, un cœur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium
On s’ennuie tellement (x 4)«
Théodore, c’est bien sûr Théodore Monod.
Une suggestion aux médiocres qui nous gouvernent : et si les innombrables comités Théodule étaient, définitivement, remplacés par des comités Théodore … ?
Sur France Culture : Théodore Monod (1902-2000), la vie en respect
« Mais aurons-nous un jour la sagesse de respecter la vie ? »
« Et si l’aventure humaine devait échouer ? »
Cordialement
NB : deux chansons sur la vidéo, « La vie ne vaut rien … » méritant bien aussi quelques minutes d’écoute & de plaisir.
« Il faut un minimum Une bible, un cœur d’homme » … Ne serait-ce pas là plutôt un maximum ? Cette collection de « textes anthropogènes » (Marcel Gauchet, dans « Le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion », Gallimard, 1985 – Expression souvent citée par Marie Balmary) pouvant être un outil pour qu’adviennent des hommes avec un cœur libre, ouvert, délié & capable d’alliance.
La Vision du Soi selon Douglas Harding pourrait apporter une aide précieuse … pour retrouver « la sagesse de respecter la vie », réaliser « le seul espoir ». En aurons-nous l’audace ?
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S’il vous plaît, ne marchez pas qu’en rêve, sortez pour de bon du béton et bitume. La ville est une structure pathogène à tous égards, comme la pandémie de Covid-19 le révèle brutalement. Ah, buvez plutôt dans un gobelet inox ou un verre … en verre ! La rime s’appauvrit, mais c’est meilleur pour la santé.
Et s’il vous plaît, ne vous précipitez pas au désert en avion dès la fin du prochain confinement ! Céder aux sirènes des incendiaires marchands de déserts renforce directement le dérèglement climatique et la désertification. Relisez plutôt soigneusement « Le désert intérieur » de Marie-Madeleine Davy.