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1 - Pratique de la Vision du Soi Fondamentaux Vision du Soi

Tellement peur de la mort … – Le Chat

Voici un nouvel emprunt et un (si) léger détournement d’un des dessins de ce formidable Philippe Geluck.(0)

© Le Chat

Cordialement … !

 

Notre ami le Chat nous propose une réflexion pertinente de plus, de la plus brûlante actualité en cette période de Covid 19, et également de la plus permanente inactualité :

– « … Moi qui ne suis ni de ta famille ni de tes collègues, j’ai entendu que ta vie n’est pas hors de danger et qu’elle ne le sera sans doute jamais plus. Que, même si tu vis encore longtemps, tu vas désormais marcher au bord de ta mort.

– Noémie, dis-moi qui, parmi les mortels, ne marche au bord de sa mort ? l’interrompit Ruth, haussant involontairement le ton.

– Bien sûr, concéda Noémie, mais on n’y vit pas, tu le sais bien. Un risque de mort permanent et conscient, c’est autre chose. … »

« Le moine et la psychanalyste »

Marie Balmary

Si vous êtes tentés par l’espérance réelle, celle qui se dissimule à peine sous le trait d’humour, celle d’une « dimension de la vie qui veut passer la mort »¹, il vous est possible de faire appel aux ressources de la Vision du Soi selon Douglas Harding. Ce ne sont bien entendu pas les seules, mais si le principal objectif consiste à « avoir peur moins longtemps », alors ce sont sans doute les plus adaptées.

Elles vous permettront de « mourir vite » à l’illusion d’être réduit au seul complexe corps & mental qu’est le « petit » de la zone « je suis humain » du dessin ci-dessous :

Elles vous permettront d’abord – si vous voulez vraiment dépasser cette peur autrement que par de vains divertissements – de « renaître » en tant que totalité de la carte, en tant que mystérieux espace d’accueil illimité & inconditionnel, de retrouver votre « Visage Originel », votre « autoportrait ».

Elles vous permettront ensuite à l’aide d’une « discipline assidue » de n’avoir plus peur de la mort … « Suis-je mortel ? »« Suis-Je l’Unique Impérissable ? » Mieux vaudrait avoir l’audace de vérifier ces propositions sans tarder, avant qu’un corps & mental vieillissant n’ait plus l’énergie ou l’envie de le faire².

 

Cordialement

 

0 – Je vous rappelle qu’il est possible de s’abonner à « La Gazette du Chat ».

NB : volte-espace ne proposant pas (encore) d’étiquette « Le Chat », voici un récapitulatif des dessins commentés :

¹ – Encore une citation de « Le moine et la psychanalyste ».

De quelle « mort » notre ami Le Chat a-t-il vraiment peur. Celle du complexe corps & mental ? Même les chats qui sont réputés avoir sept vies sentent que l’histoire aura une fin sur ce plan là. En dehors d’un danger physique immédiat, de quoi avons-nous réellement peur ? Ne serait-ce pas de vivre uniquement sur le plan du corps & mental, illusion qui ne sert qu’à engraisser le système social – Big Mother – et le sol des cimetières. Ce n’est pas une vie, c’est une mort larvée.

N’avons-nous pas peur de …

« … la pensée d’une vie de rien, pour rien, vers rien. Qui se terminerait comme un trajet d’autobus. L’idée qu’au terminus, moi qui me sentais tellement passagère, je serais rangée au garage avec le véhicule m’anéantissait sans bruit. »

Toujours Ruth, la psychanalyste du « moine et la psychanalyste ».

² – A cette question du vieillissement la Vision du Soi selon Douglas Harding peut apporter des réponses – et surtout des outils – de très grande qualité. Encore faut-il faire l’effort, modéré et plutôt plaisant, de les découvrir et de les pratiquer. J’ai regroupé ma proposition, inspirée par son  « … petit livre de la vie et de la mort » sous le chapeau « Vieillir en pleine conscience ».  N’hésitez pas à jeter un œil, si vous craignez d’être mortel … cela pourrait vous servir.

Les articles en lien avec ce thème sont accessible par l’étiquette Vieillir en pleine conscience.

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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