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Le livre noir du Macronisme – Fakir

Billet de blog Mediapart du 14 février 2022

« Le livre noir du Macronisme » ou la démocratie confisquée
Le bilan du règne de Macron établi par le journal Fakir suit 3 axes : économie, démocratie, écologie. J’opérerai ici une sélection de chiffres, de mesures et d’affaires qui illustrent selon moi l’essence de la présidence Macron : l’asservissement complet de l’État aux intérêts particuliers de quelques milliardaires. Avec en creux le mépris de l’intérêt général et la faillite de la démocratie.

A. Leucha
Professeur d’histoire-géographie

Le chroniqueur du Moyen Âge Adémar de Chabannes rapporte cet échange entre le roi Hugues Capet et Aldebert Ier : lorsque ce dernier refuse de lever le siège de Tours, le roi le rappelle à l’ordre en lui demandant « Qui t’a fait comte ? », Aldebert répond alors avec insolence « Qui t’a fait roi ? ». C’est exactement ce qui est arrivé à Emmanuel Macron lorsque l’AFEP, association de grands patrons du CAC 40, vint lui demander des comptes à l’Élysée l’été qui a suivi son élection. « Qui vous a fait président? » auraient pu lancer les émissaires de ce puissant lobby. Il fallait supprimer l’ISF au plus vite et donc avancer le calendrier, par peur que cette réforme qui leur avait été promise pendant la campagne ne voie jamais le jour. Sur le champ, E. Macron s’exécuta et supprima l’ISF un an plus tôt que prévu dans son calendrier initial. Cet épisode est la quintessence du mandat de Macron, à savoir une soumission totale aux intérêts des puissants aux dépens de l’intérêt général.

Ce billet n’est pas un simple résumé de l’excellent dossier de Fakir : je puiserai dans les données et anecdotes du dossier qu’ils ont établi pour prouver que ce gouvernement n’est pas démocratique, dans la mesure où il n’a jamais servi l’intérêt général mais celui de quelques puissants. J’invite tout un chacun à prendre également connaissance de ce dossier accablant que nous livre Fakir.

Économie

163 948 000 000 d’euros.

C’est la somme cumulée des cadeaux fiscaux offerts aux plus riches durant ces 5 années. C’est la somme perdue par l’État et donc par la collectivité nationale. Instauration de la Flat tax (division par deux environ des prélèvements sur les revenus financiers), suppression de l’ISF, CICE, baisse des impôts de production, suppression de la 4è tranche de la taxe sur les hauts salaires, baisse de l’impôt sur les sociétés, suppression de l’Exit tax : inutile de tenter de retenir toutes les mesures fiscales favorables aux riches prises par E. Macron, il y en a trop.

Face à ce désossage de l’État, ce sont les catégories modestes qui trinquent et les plus fragiles : les jeunes qui ont vu leurs rares aides diminuer avec la suppression de l’ARPE et des contrats aidés, les handicapés à qui LREM a refusé la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH), ceux qui peinent à se loger à qui on a retiré 10 milliards d’aides en 5 ans (la baisse médiatisée de 5 euros des APL n’est que la partie émergée de l’iceberg), les retraités à qui l’on a fait subir une hausse de la CSG, les chômeurs sur le dos de qui l’État fera 2,3 milliards d’économie par an par la réforme de l’assurance chômage, les smicards qui ont vu leur salaire augmenter moins vite que l’inflation. Quant aux fonctionnaires, ils pâtissent d’un gel des salaires qui les place une fois de plus à la merci de l’inflation (pas les hauts fonctionnaires bien sûr qui voient les primes s’accumuler).

L’État ne joue plus son rôle de redistribution. En conséquence, les inégalités se renforcent.

Ainsi, le patrimoine des 500 plus grosses fortunes françaises est passé sous Emmanuel Macron de 25% du PIB en 2018 à 43% en 2021. La fortune cumulée des 4 familles les plus riches est passée de 112 milliards d’euros en 2017 à 419 en 2021, soit quasiment une augmentation de 300%. Chacun l’aura constaté, les revenus des plus modestes ne suivent pas : la où les 1% les plus modestes ont perdu 35 euros par an sous le quinquennat Macron, les 1% les plus riches ont gagné 3500 euros par an.

Emmanuel Macron, c’est Robin qui boit : il vole aux pauvres pour donner aux riches. Mais pourquoi donc ? A-t-il une morale différente du commun des mortels ? Ou est-ce un calcul stratégique ?

Faites un cadeau à un riche et il vous fera à son tour un beau cadeau. Faites un cadeau à un pauvre et il l’utilisera pour se nourrir sans vous rendre la pareille. Le calcul est vite fait : il vaut mieux faire des cadeaux aux puissants plutôt qu’à des indigents ingrats.

Pour comprendre la politique de Macron, il faut comprendre les vicissitudes du suffrage universel en l’état actuel de notre système : les plafonds des dons lors des campagnes électorales sont très élevés. En effet, 7500 euros, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Or, 1% des donateurs, soit 800 personnes dont certaines font partie de la même famille, ont financé la moitié du montant de la campagne électorale de Macron, avec des dons de 6 800 euros en moyenne. La City de Londres, par exemple, a plus contribué que les 10 plus grandes métropoles de province hors Paris.

L’intuition nous fait percevoir les impacts de cette contribution quasi monopolistique des ultra-riches dans la campagne de Macron mais c’est aussi ce que nous confirment les travaux de Julia Cagé exposés dans « Le prix de la démocratie ». Si, dans une démocratie, l’équation devrait être « une personne = une voix », elle est dans notre système politico-médiatique « un euro=une voix ». Plus précisément, d’après les études statistiques de son équipe, « trente-deux euros = une voix ». Car il faut investir en moyenne 32 euros dans une campagne électorale pour obtenir une voix. Dès lors, pour les dirigeants politiques, il ne s’agit plus de satisfaire la volonté du peuple pour être élu au suffrage universel mais il faut se soumettre à ceux qui ont le pouvoir financier et médiatique de persuader les masses.

Sachant cela, on comprend que la politique de Macron, par un système de renvoi d’ascenseur, privilégie les intérêts privés de quelques magnats de la finance plutôt que l’intérêt national.

Plus vous êtes riche, plus Emmanuel Macron vous aidera. Pas avec ses propres deniers bien sûr mais en puisant dans les caisses de l’État. En d’autres termes, la stratégie de Macron consiste à se servir de l’État pour faire des cadeaux à des milliardaires afin d’obtenir pour sa propre personne des retours sur investissement. Fakir nous informe ainsi de liens directs entre le président et des personnalités influentes. Les faits sont documentés précisément et c’est effarant.

Le journal éclaire d’abord les liens personnels établis par Macron avec les six plus grands patrons de presse pour s’assurer de leur soutien lors de la campagne électorale de 2017. Nous ne citerons ici que le cas d’Arnaud Lagardère pour ne pas déflorer l’article. Il faut savoir que Lagardère était l’un des principaux clients de Macron lorsqu’il travaillait pour la banque Rotschild. Quand Macron est nommé par Hollande secrétaire général de l’Élysée, il semble avoir gardé les mêmes objectifs : servir les intérêts des milliardaires. Ainsi, il négocie pour Lagardère la cession des parts d’EADS au nom de l’Etat, ce qui permet au milliardaire de réaliser 1.8 milliard de plus-values. Celui-ci le gratifiera de sa reconnaissance dans les colonnes de Paris-Match, du JDD, d’Europe 1 et autres médias qu’il détient. C’est ce genre de cadeaux aux frais du contribuable ou des travailleurs qui explique le soutien quasi unanime de la presse lors de la campagne de 2017. Mieux vaut s’assurer du soutien de ceux qui influent sur l’opinion publique que d’essayer d’agir sur l’opinion publique par de réelles mesures en sa faveur. En effet, les représentations véhiculées dans les médias ont plus d’impact sur l’opinion que le réel lui-même. C’est l’enseignement que l’on peut tirer des élections de 2002 par exemple, où les succès de Lionel Jospin en matière de lutte contre le chômage n’ont pas pesé lourd face au sentiment d’insécurité que les médias ont généré lors de la campagne. L’élection de 2017 a d’ailleurs donné raison à Macron : qui regarderait les dommages causés par la loi travail sur les salariés là où la presse s’employait à valoriser la « fusée Macron » ?

Pensez maintenant, Macron parvenu au pouvoir, à la réforme des retraites. Celle qui a mis des centaines de milliers de personnes dans la rue, celle qui attaquait un peuple entier. Peu importe que l’immense majorité du peuple soit mécontent car il s’agissait de satisfaire quelques puissants. Ainsi, alors qu’1 million de personnes environ défilaient dans les rues le 5 décembre 2019, le fonds de pension américain Blackrock se frottait les mains de voir apparaître un nouveau marché pour son système de retraite par capitalisation. Les liens entre Blackrock et le gouvernement sont avérés puisque Jean-François Cirelli, le patron de la filiale Blackrock France, était nommé au comité CAP22 d’Édouard Philippe pour « guider l’action publique ». Blackrock lui remettait notamment une note intitulée « un bon plan retraite ». Jean-François Cirelli recevait même la légion d’honneur en 2020 pour, on l’imagine, ses bons et loyaux services. Rappelons-nous également l’affaire Delevoye : le haut commissaire à la réforme des retraites a été épinglé par la Justice pour avoir « oublié » de déclarer des postes qu’il occupait et des pensions qu’il touchait, dont certaines le plaçaient en situation de conflit d’intérêts direct. En effet, ce dernier était payé par des assurances qui pouvaient lorgner sur les retraites. On a dès lors peine à croire que cette réforme, toujours dans les tuyaux si Macron est réélu, n’est pas au service des assureurs des banques et des fonds de pension, à l’encontre de l’intérêt des citoyens.

Plutôt servir des riches étrangers que les classes moyennes et populaires françaises.

Enfin, ce gouvernement est passé professionnel dans l’art du pantouflage, c’est à dire les aller-retours entre le monde des affaires publiques et celui des entreprises privées. Cela permet d’utiliser les postes de pouvoir au sein de l’État pour servir les intérêts desdites entreprises.

Macron lui même est un modèle en la matière : inspecteur des finances à la sortie de l’ENA, rapporteur de la « Commission Attali pour la libération de la croissance française » puis banquier d’affaires chez Rotschild, ministre des finances et enfin président de la République. L’avantage est qu’il garde son carnet d’adresses en passant du public au privé et réciproquement. Ainsi, Serge Weinberg, aujourd’hui PDG de Sanofi, le fait entrer chez Rotschild alors qu’il le croise à la commission Attali. Macron lui renvoie l’ascenseur une fois président : symboliquement, il lui remet la légion d’honneur. Mais ce menu plaisir n’est pas le seul coup de pouce du président. Fakir souligne l’indulgence du gouvernement face au non-paiement de l’indemnisation des victimes dans le cadre du scandale de la Dépakine, médicament responsable de troubles neuro-développementaux chez les enfants dont les mères ont ingéré ce médicament lorsqu’elles étaient enceintes. Des cas avérés d’autisme et de malformation n’avaient pas incité l’entreprise à arrêter la commercialisation du médicament. Aujourd’hui, la justice a condamné Sanofi à verser 3 millions d’euros d’indemnités à l’une des victimes mais « faire payer l’entreprise n’est pas l’urgence » affirme Agnès Buzyn, toujours prompte à répéter ce qu’on lui demande de dire. Macron allait même octroyer 200 millions d’euros d’aides supplémentaire à Sanofi, au cas où le CICE et le crédit impôt-recherche ne suffisaient pas, alors que l’entreprise annonçait la suppression de 1000 postes en France et versait 4 milliards à ses actionnaires. De l’argent bien investi par le contribuable puisque, lors de la crise du Covid, l’entreprise prévoyait de vendre son vaccin aux Etats-Unis en priorité car ils étaient plus offrants. Vaccin que de toutes façons ils n’ont pas réussi à créer, peut-être en raison des multiples suppressions de postes. L’affaire est encore plus touffue que ce petit résumé que j’en fais et j’invite à aller en lire l’intégralité dans Fakir. Il s’agit ici simplement de montrer la mécanique qui unit Macron aux puissants et qui dessert l’intérêt général.

Cette mécanique est partagée par beaucoup des membres des LREM au pouvoir. Ainsi, Édouard Philippe, a d’abord travaillé comme lobbyiste chez Areva avant d’allant soutenir le nucléaire en tant que premier ministre. On peut citer aussi Alexis Kohler qui supervisait les dossiers de MSC lorsqu’il était adjoint de Macron à Bercy. Comme si le fait que le directeur de l’entreprise soit son cousin ne suffisait pas à jeter la suspicion sur son action, il était recruté comme directeur financier de MSC l’année même où il a quitté ses fonctions à Bercy. Un an plus tard, il était nommé par E. Macron comme secrétaire général de l’Élysée. Voilà une personnalité qui a su ériger le passage entre services de l’État et services au privé en un véritable art. Le journal Fakir multiplie ainsi les exemples. Je finirai pour ma part par l’exemple de Sibeth N’Diaye qui entre chez Adecco, leader mondial de l’intérim, après avoir été la porte-parole d’un gouvernement qui s’est fait pour spécialité de développer le travail intérimaire. Chacun pourra juger si elle a été recrutée pour son talent.

Démocratie

Comme la politique de Macron est ouvertement contre le peuple, celui-ci a une fâcheuse tendance à se révolter. Il faut donc tenir ce peuple, non par le consentement démocratique puisque la démocratie ne fait plus guère illusion, mais par la coercition.

C’est là qu’intervient la police à qui le gouvernement semble avoir donné quartier libre. Parmi les gilets jaunes, on décompte ainsi 27 éborgnés, 5 mains arrachées, 321 crânes ouverts. La police est le seul service de l’État dans lequel ce dernier a continué à investir sous le gouvernement de Macron. Son slogan ne devrait plus être « protéger et servir » la nation mais « protéger (les puissants) et sévir (sur le peuple) ».

Il faut appréhender cette politique comme s’inscrivant dans un système où l’État est placé au service d’une poignée de puissants. C’est parce que l’on ne sert plus les intérêts du peuple que les mouvements populaires ne sont pas écoutés mais au contraire écrasés dans la violence.

Écologie

Toujours en raison de la logique selon laquelle Macron sert les 1% les plus riches, aucun progrès pour l’écologie n’a pu être réalisé sous sous quinquennat.

Ainsi, fait cocasse alors que c’est la France qui avait organisé le dernier sommet climatique, la France est le seul pays d’Europe à ne pas respecter ses engagements en terme d’énergie renouvelable. La part du renouvelable est inférieure de 4 points par rapport aux objectifs fixés là où l’Union Européenne est en moyenne 2,5 points au-dessus de ses engagements.

« Make the planet great again » s’exclamait le président : voilà une consigne qui apparemment ne s’adressait pas aux Français, cela explique peut-être pourquoi il l’a donnée en anglais.

Pourquoi la politique de Macron était vouée à l’échec en terme écologique ?

Tout simplement parce que, pour une politique écologique efficace, il faudrait un changement des modes de vie dans la partie la plus riche de la population, les 10% des Français les plus riches étant responsable de presque 2/3 des émissions de CO2 du pays. Or, le but de toute la politique de Macron est de maintenir ce mode de vie dispendieux coûte que coûte voire de l’accroître encore. Pour exemple, lorsque la Convention citoyenne sur le climat a rendu ses conclusions en juin 2020, le président a de suite fait part d’un rejet de la proposition de taxer les dividendes. Il était urgent de rassurer les actionnaires qui ont mis Macron en place. La suite nous dira par ailleurs que seules 10 % des propositions de la Convention citoyenne sur le climat seront mises en place.

En outre, le ministère de la transition énergétique a été amputé de plus de 9000 postes sous le quinquennat Macron selon Fakir alors que LREM se targue d’une augmentation de son budget. Cela entrave largement l’action du ministère.

Où va l’argent alors ? Je vous le donne en mille : à des cabinets privés chargés de missions opaques. Cette pratique de l’externalisation des tâches vers des cabinets privés a été largement employée sous le quinquennat et s’apparente souvent à du détournement de fonds. Il s’agit en tout cas de dilapidation de l’argent public au profit de quelques entreprises privées très puissantes.

Nous l’avons vécu également dans le domaine de l’éducation : je vous renvoie vers l’audition hilarante du responsable de McKinsey (à 2mn40 sur la vidéo) qui peine à justifier les 496 000 euros qu’il a touché du ministère. Ce même cabinet McKinsey qui touche 2 millions par mois de l’État pour la gestion de la crise sanitaire alors que l’État dispose de ses propres structures. Ce même cabinet McKinsey qui aurait participé gratuitement à la campagne électorale de Macron d’après les révélations des Macronleaks. Je vous renvoie vers l’article de Franceinfo qui explicite les liens personnels entre Macron et ce cabinet.

En conclusion

Le bilan du mandat de Macron établi par Fakir montre donc bien une absence totale de souci du bien public et de l’intérêt général. Seuls les intérêts des puissants, qui pourront lui rendre la pareille, sont pris en compte par l’action gouvernementale. Lorsqu’on reçoit plusieurs salves de coups à la suite, on peine à distinguer clairement les attaques que l’adversaire nous a fait subir. Encore sonnés, on ne parvient pas à se remémorer précisément les uppercuts, les crochets, les directs qui nous ont mis KO. Mais le récapitulatif précis de Fakir, bien plus détaillé par ailleurs que ma brève analyse, permet de comprendre le comportement de Macron. Chaque action en faveur des plus aisés, chaque coup porté aux classes moyennes et populaires, tout prend sens. Le bilan de Macron devient cohérent lorsqu’on l’éclaire à la lumière du système qui l’a porté au pouvoir. En effet, en l’état actuel de notre démocratie, les intérêts de la majorité ne pèsent rien face aux intérêts des 1% les plus riches. Macron l’a compris mieux que quiconque et n’hésite pas à envoyer la police ou un sbire violenter ceux qui se révoltent contre cet état de fait.

Si notre système donne libre cours aux attaques du néolibéral Macron, il paralyse la gauche et la voue à l’impuissance puisque, pour parvenir au pouvoir, il lui faudra rassurer les puissants. Au-delà du cas Macron qui caricature les défauts de notre système, il est urgent de mettre en place des garde-fous pour démocratiser le financement des campagnes électorales, interdire le pantouflage et limiter la concentration de l’information. Ceci afin d’instaurer une vraie démocratie, c’est à dire un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Et en finir avec ce gouvernement des ultra-riches, par les ultra-riches et pour les ultra-riches. »

 

Cordialement

 

Pas besoin de commentaires : procurez-vous le n° de Fakir, lisez-le plutôt deux fois qu’une, faites-le circuler le plus largement possible, tâcher de ne vous énerver que calmement … Lisez et faites aussi circuler ceci.

Et votez utile : il est vital de mettre Ma€ron en minorité dès le 1° tour des élections présidentielles. Il est indispensable de « crucifier » – électoralement parlant bien sûr – tous ces « députés godillots » à peine humains de LREM (Arrière) & affidés lors des élections législatives.

Soyons précis : je demeure bien évidemment sur la ligne du « Ni-ni » : ni Marine, ni Le Pen …. Et bien entendu ni le gnome malfaisant & malaisant, ni Dupont-Aignan. Mais je suis bien forcé d’avouer ici à quel point j’ai été naïf avec ce pervers de Ma€ron, même en ayant été prévenu par « L’avertissement du Président ».

Qui reste-t-il de crédible ? Je sais … pas géniale, mais c’est sans doute la seule chance de défaire Ma€ron, de l’empêcher de continuer à tous nous défaire.

Par Jean-Marc Thiabaud

Jean-Marc Thiabaud, 65 ans, marié, deux fils, un petit-fils.
La lecture de "La philosophie éternelle" d'Aldous Huxley m'oriente précocement sur le chemin de la recherche du Soi.
Mon parcours intérieur emprunte d'abord la voie du yoga, puis celle de l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
La rencontre de Douglas Harding en 1993 me permet d'accéder à une évidence que je souhaite désormais partager.

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